A l’instar de l’administration générale de la Police, le commissariat de Police de Kalabancoro a célébré, ce 04 octobre, le 58e anniversaire de la création de la Police nationale. Face au grand banditisme que connaît la Commune de Kalaban-coro, le Commissaire principal de Police, Mamadou Mounkoro et ses hommes font ce qu’ils peuvent. Mais ce sont les moyens qui manquent le plus.
Faire le point des activités du commissariat et apporter un démenti à l’accusation de mauvaise de gestion dont il fait de la part du syndicat. C’était là, les deux principaux points du point de presse animé par le Commissaire principal de Police, Mamadou Mounkoro. Considérée jadis comme un repère de bandits, la commune de Kalaban-coro vit mieux depuis l’ouverture du commissariat le 04 octobre 2016. Pour ses actions efficaces contre ces groupes de bandits, le maire de Kalaban-coro a, au nom de la population, offert une attestation de reconnaissance au Commissaire Mounkoro.
Un honneur qui oblige les agents à rester «vigilants et mobilisés», indique le Commissaire. Cependant, regrette l’autorité de police judiciaire, le commissariat dispose,depuis son ouverture, d’un seul pick-up,pour la sécurisation d’une superficie de 220Km2. Soit un territoire de 11 villages et plus vaste que lessuperficies réunies dela commune I (34,26 km2), de la Commune II (16,81 km2),de la Commune III (23 km2), de la Commune IV (37,68 km2) et de la Commune V (41 km2) du district de Bamako. Ce même engin sert au transport d’agents de maintien d’ordre, pour les patrouilles, les accidents de la route etc. A ce jour, les trois véhicules banalisés dont dispose la Brigade de recherche du commissariat, ont été respectivement offerts par le ministre de la sécurité lui-même, le maire et le procureur de la commune V.
En ce qui concerne les accusations de «favoritisme» et de «mal gestion» dont il est accusé, le Commissaire Mounkoro les qualifie d’ «actes d’un syndicaliste en disgrâce».C’est regrettable, assure le Compol, qu’une affaire administrative soit ainsi manipulée et divulguée dans la presse.