Trevor Kuna, chef marketing du réseau de vente en ligne QNET était présent lors de cette exposition à Bamako intitulée “Absolute Living“ ou boire absolu, manger absolu et respirer absolu. Selon M. Kuna l’objectif de base de ce programme est de montrer à la population malienne QNET, son origine afin d’aider la population malienne à parler de QNET. Interview réalisée le 15 août au Palais des sports.
Quels sont les produits QNET vendus au Mali ?
Sur la base de notre plateforme QNET-Commerce, nous vendons tous les produits dans le monde entier. Nous donnons le choix à nos clients sur tout ce qui concerne l’infiltration de l’eau, de l’air. Nous avons des produits d’énergie harmonisée, des bijoux, des montres et d’autres fabriqués en Suisse ; de puissants produits de nutrition des USA, de très grands produits cosmétiques de France. Nous partons très loin en dispensant des cours en ligne accrédités par des universités suisses.
Qui sont vos employés ? Sont-ils des Maliens ?
Nous n’avons pas d’employés, mais des distributeurs que nous appelons les “représentants indépendants”. Ils sont indépendants de QNET, car c’est important de préciser que ce ne sont pas des employés, mais des distributeurs indépendants. On peut les appeler par exemple “ceux qui ont de petites affaires”.
On parle d’escroquerie à propos QNET. Qu’en dites-vous ?
D’abord, il faut partir d’un constat. QNET a commencé à faire boom ici au Mali, tout le monde est enthousiaste et dans cet enthousiasme, il y a des personnes qui ont mal expliqué soit leur business plan, soit leurs produits et leur fonctionnement. Nous venons ici pour corriger véritablement ce qui est incorrect, pour vous dire ce qui est véritablement QNET parce que nous sommes une compagnie multinationale qui existe depuis 18 ans dans le monde entier. Nous voulons corriger ce qui a été mal dit, ce qui é été incorrect de façon officielle. Nous voulons parler de notre histoire, qui nous sommes et ce que nous comptons faire. Nous voulons établir un meilleur Mali.
Les critères pour entrer dans QNET ?
Nous prenons en compte cette industrie très sérieusement. Il n’y a pas de critères véritables pour entrer à QNET, il faut juste atteindre l’âge de la majorité (18 ans), être capable de s’adresser à beaucoup de personnes. En fait c’est le e-commerce, un commerce de bouche à oreilles. Il n’y a pas de discrimination. La même stratégie est adoptée pour toutes les entreprises de e-commerce, de vente en ligne dans le monde depuis des siècles, que ce soit en Malaisie, au Singapour, etc. Cela représente 200 milliards de dollars en termes de capitaux investis. QNET appartient à une association de vente et est une entreprise dynamique très prise au sérieux dans le monde.
Et la caution de 400 000 ou 500 000 F CFA dont parlent certains ?
QNET n’est pas une entreprise d’investissement. Nous n’avons pas besoin d’une caution ou de faire un premier dépôt de 400 000 ou 500 000 F CFA. Nous vendons les produits et nous sommes fondés sur la vente des produits en ligne. Nos produits vont de 50 dollars à 5000 dollars. Une fois le produit vendu, le représentant indépendant travaille sur une plateforme appelée bureau virtuel où il y a toutes les séquences pour faire toutes les transactions, voir toutes les activités et prendre connaissance avec tous les produits. De façon officielle, il n’y a pas de dépôt de fonds.
Le client est-il obligé de faire venir quelqu’un ?
Il n’y a pas d’obligation à QNET. Le client n’est pas obligé d’amener quelqu’un. La personne a le choix. Soit elle vend les produits sans qu’il soit obligé d’amener quelqu’un. C’est ce qu’on appelle à QNET la vente de produits du client au détail. Soit il vend à quelqu’un qu’il intègre ainsi au réseau.
Quels sont vos rapports avec les autorités maliennes ?
Notre objectif en venant ici au Mali est juste de nous adresser aux autorités, d’effectuer une bonne communication à l’égard des autorités gouvernementales pour les amener à mieux comprendre QNET. C’est une activité de sensibilisation. Nous avons déjà commencé à établir les contacts, nous allons faire de la communication notre cheval de bataille.
Propos recueillis par Mariam Camara
Source : l’indicateur du renouveau