Des combats violents sont signalés entre des éléments de l’EIGS et ceux du GSIM pour le contrôle des localités d’Indélimane et Tinhama, dans la région de Ménaka. Ces combats se sont précisément déroulés entre les 1er et 2 octobre, dans la zone de Tagaterte, au Nord-ouest d’Indélimane.
Ces accrochages ont, semble-t-il, fait une dizaine de morts avec de nombreuses pertes dans les rangs de l’organisation Etat islamique du Grand Sahara (EIGS).
Ces combats pourraient très vite dégénérer en de violents affrontements. D’autant plus que le GSIM se serait lancé à la reconquête des secteurs qui lui ont échappé. Des accrochages opposent régulièrement ces deux groupes terroristes dans la région de Gao mais surtout celle de Ménaka et les zones frontalières où l’EIGS semble très mobile. C’est le lieu de signaler qu’en dépit des opérations conjointes de Barkhane et des FAMa et des accrochages avec les mouvements signataires du MSA et du GATIA, l’organisation terroriste, conduite par Abu Sahraoui, reste toujours menaçante dans les zones citées. Des combats similaires avaient opposé les deux groupes dans le secteur de Léré, non loin de la frontière mauritanienne, dans les régions de Mopti et Ségou. Notons que, dans ces deux localités du Centre du pays, les combats ont concerné des éléments de la Katiba Ansar Eddine Macina, dont certains ont rallié l’EIGS, alors que les autres sont restés fidèles à Amadou Koufa.
A. DIARRA
Source : l’Indépendant