Un coach est une personne censée avoir des expériences avérées dans un domaine dans lequel elle peut encadrer et guider d’autres pour leur réussite. On connaissait le coach sportif, mais le métier s’est diversifié avec l’évolution des réalités socio-économiques.
Frappés par le chômage ou trahis par la pratique de leur théorie, beaucoup se transforment en guides dans différents domaines comme le développement personnel, la recherche d’emploi, les relations personnelles. Des domaines dans lesquels ils n’ont peut-être aucune expérience, mais parviennent à travers les réseaux sociaux, à accéder à un public large, acquis à la cause.
Dans la course à la notoriété et à l’argent, tous les moyens sont bons pour accrocher ce monde, avoir de visibilité et se frotter les mains. C’est pourquoi, certains vont plus loin jusqu’à mettre en cause les principes fondamentaux de la vie.
Réseaux sociaux, outils de diffusion
Les réseaux sociaux ont facilité la diffusion des nouvelles, en mettant les gens au même niveau d’information. En effet, la transmission des savoirs ou des théories ne connait plus de limites. Ainsi, plusieurs services sont proposés en ligne dont les études, la formation et même les ventes. De nouveaux métiers voient le jour comme le coaching devenu florissant. On peut, dans sa chambre avec son Smartphone, se faire passer pour un expert, en propageant toutes formes de théories. Et les utilisateurs sont de plus en plus victimes car, ils consomment à bon escient ou à mauvais escient ces productions artificielles dont la pratique pose généralement problème. Les nouvelles technologies sont sans aucun doute nécessaires dans le monde actuel ; mais elles font de plus en plus de victimes à cause de leur usage abusif.
Coaching ou spéculations de fausses théories ?
Un individu sans aucun raisonnement logique, ni d’expérience avérée, se proclame derrière une page, spécialiste ou coach dans un domaine. Il y’ en a qui poussent l’audace jusqu’à saboter l’école, la qualifiant de passage inopportun. D’où tirent-ils ces idées ? Si ce n’est sur l’école sur laquelle ils jettent tout l’anathème, du chômage dont ils sont victimes après de longues études, ou encore des rêves brisés devant les réalités de la vie.
Ce n’est pas tout : des célibataires en perte de vitesse dans la vie amoureuse ou conjugale deviennent coaches en vie conjugale ! Comme dit un adage : « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». N’est-il pas mieux d’avoir la main à la pâte pour prodiguer des conseils ?
En attendant de connaître la motivation réelle de ces nouveaux théoriciens, ce métier absorbe de plus en plus de monde, en quête d’espoir pour un lendemain meilleur. Les pauvres !!!
Broulaye Koné, Stagiaire