Compte tenu des problèmes trésorerie que connaît actuellement notre pays, les subventions de l’Etat aux différents ministères ont été revues en baisse. Le CNAOM, une structure rattachée au ministère de la solidarité et de l’action humanitaire, n’a pas été épargné par cette mesure. Son budget prévisionnel 2019 a connu une légère baisse. Celui-ci est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 526 520 319, soit une réduction de 6,87%.
C’est la principale décision qui a sanctionné les travaux de la 16ème session ordinaire du Comité d’orientation du CNAOM, tenu ce jeudi 21 mars dans l’enceinte de ladite structure sous la présidence du président du Conseil d’administration, Salifou Maiga, représentant le ministre Hamadoun Konaté. C’était en présence du Directeur général du CNAOM, Amadou Diallo et de l’ensemble des administrateurs.
Au menu de la session : le compte rendu de la 15ème session du conseil d’orientation ; le point d’exécution des recommandations de la même session ; le rapport d’activités et l’état d’exécution du budget 2018 et le programme d’activités et la validation du projet de budget 2019.
L’examen du rapport d’activités a permis de noter que des résultats satisfaisants ont été atteints. Il s’agit de : la consultation de 12 358 personnes ; la réalisation de 18 677 séances de rééducation ; la production de 793 appareils orthopédiques ; le traitement de 606 enfants de pied bot ; la validation du projet de l’étude sur la paralysie obstétricale du plexus brachial etc.
A ces activités réalisées au plan technique, s’ajoutent le démarrage des travaux de construction du centre régional d’appareillage et de rééducation fonctionnel de Mopti; la formation de deux boursiers du CNAOM à l’école nationale des auxiliaires médicaux, pour une durée de 3ans; la formation en cours de 4 nouveaux bacheliers de la même école, afin de servir le centre de Mopti; la prise en charge d’appareillage de 8 306 personnes victimes du conflit au Nord avec 319 prothèses et 467 orthèses.
Au compte de l’année écoulée, le CNAOM a procédé, entre autres, à : la formation des aides orthoprothésistes et ceux de kinésithérapeutes de Bamako, Tombouctou et Gao ; les sessions de formation des centres de réadaptation pour les mesures d’amélioration de l’efficience et la dotation en matières premières orthopédiques importées.
Diakalia M Dembélé
Source: Le 22 Septembre