Les partisans de l’imam Mahmoud Dicko ont mis, le jeudi dernier sur les fonts baptismaux, un mouvement dénommé « Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko ». Pourquoi ce mouvement ? Réponse.
Selon Issa Kaou Djim, représentant de l’iman Mahmoud Dicko, porte-parole de la coordination, les objectifs du mouvement CMAS tournent autour des idéaux de la vision politique, religieuse, sociétale et coutumière de Mahmoud Dicko. « Cette coordination se veut fédératrice, n’est au solde d’aucun pouvoir ni parti politique, c’est le seul instrument de travail qui va représenter et soutenir les actions de l’imam Dicko » a souligné son porte-parole Issa Kaou Djim.
Pour. Ndjim ce soutien à l’imam Dicko s’explique par le rôle joué par Mahmoud Dicko dans le cadre de la résolution de la crise qui secoue le Mali depuis 2012. “Aujourd’hui, Mahmoud Dicko est un patrimoine vivant pour le Mali. Il y en a qui se reconnaissent en l’homme à travers ses prises de position religieuse, d’autres sociétales. Du coup il fait partie des solutions”, a-t-il rappelé. Avant de préciser qu’il ne s’agit pas d’un mouvement créé contre un homme, ni un régime encore moins contre ou pour l’opposition. “C’est une structure qui se veut fédératrice de bonnes initiatives pour aider le Mali à sortir de la crise. Mais surtout d’aller de l’avant et bâtir notre pays sur des valeurs de tolérance, de vivre ensemble mais aussi d’apporter des réponses à la bonne gouvernance”, a ajouté le coordonnateur, M. Ndjim.
En outre pour le porte-parole de Dicko, « Ce mouvement est la suite logique du meeting du 10 février, il sera la sentinelle de garde contre la dépravation des mœurs, dont la vente de l’alcool, la drogue, le sexe entre autres », indique-t-il.
Il a également précisé que la Cmas va mener ses actions dans un cadre politique et religieux. “Quand on est religieux, on pense que c’est un crime de parler de politique. La politique, c’est la gestion de la cité. Ça ne veut pas dire que X ou Y est candidat. Il s’agit de voir s’il ya des regroupements, des politiques dont les projets de société cadrent avec notre vision. Nous n’allons pas manquer de soutenir les hommes et des femmes qui se sont investis pour un Mali debout. Nous pensons que la politique ce n’est pas seulement des questions d’élection. Quand nous parlons politique, il faut le prendre dans sa dimension globale”, prévient Issa Kaou Ndjim.
Kaou Djim estime qu’il est temps d’arrêter avec la contestation et de se positionner en force de propositions et de solutions. “Nous allons rester mobilisés et vigilants. Que ça soit le pouvoir, que ça soit la classe politique, chacun revendique ce patrimoine commun qui est le Mali. Alors tous ceux qui ont une vision pour un Mali debout, nous allons accompagner ces forces”, souligne Kaou Djim. Le lancement du mouvement est prévu le 5 septembre prochain.
Mémé Sanogo
Source: L’ Aube