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Climat des affaires : L’impact des lacunes

Business Ready est une nouvelle publication du Groupe de la Banque mondiale. Ce rapport évalue le climat des affaires dans 50 économies, fournit un vaste ensemble de données permettant d’identifier les domaines à améliorer et encourage les réformes.

Dans la quasi-totalité des 50 économies évaluées cette année, la qualité du cadre réglementaire est supérieure à celle des services publics fournis pour favoriser le respect des dispositions par les entreprises. Ces failles dans la mise en œuvre empêchent les entreprises, les travailleurs et la société en général de tirer pleinement parti des avantages que procure un bon climat des affaires.

“Alors que la démographie, l’endettement et les conflits pèsent sur la croissance économique, on ne pourra progresser qu’en mobilisant toute l’ingéniosité de l’entreprise privée, affirme Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Et, pour cela, il faut des conditions propices, c’est-à-dire un climat d’investissement favorisant les miracles économiques que les entrepreneurs accomplissent si on leur en donne l’occasion et dont nous avons cruellement besoin aujourd’hui. Business Ready fournit aux pouvoirs publics les informations dont ils ont besoin pour créer les conditions qui permettent aux entreprises de générer de la prospérité au profit de leurs actionnaires, des consommateurs et des travailleurs tout en prenant soin de la planète”.

Le rapport Business Ready, qui succède au projet Doing Business, rend compte d’une approche plus équilibrée et transparente de l’évaluation du climat des affaires et de l’investissement. Cette approche a bénéficié des recommandations d’experts du Groupe de la Banque mondiale et d’autres horizons : milieux gouvernementaux, secteur privé, organisations de la société civile et chercheurs universitaires, notamment.

Le rapport Business Ready jauge les conditions réelles auxquelles les entreprises sont confrontées dans la pratique, et met en lumière des variations considérables entre les 50 économies étudiées. Il faut par exemple entre trois et 80 jours pour enregistrer une entreprise nationale et jusqu’à 106 jours pour une société étrangère. Les entreprises subissent en moyenne quatre coupures d’électricité par mois, mais ce chiffre peut grimper jusqu’à 22 dans certains pays. Et si le règlement judiciaire d’un différend commercial prend en moyenne un peu plus de deux ans, la fourchette va de 105 jours seulement à pas moins de cinq ans.

Source

Banque mondiale

Source: Mali Tribune

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