Si l’enjeu in fine est d’accéder au pouvoir, la tâche est néanmoins difficile car, il faut convaincre sur son projet et amener les populations à adhérer. Elu en 2009 président de la république du Gabon, selon certains observateurs, ces cinq points ci-dessous pourraient favoriser la réélection d’Ali Bongo.
1-Le manque de cohésion des opposants, et ce, malgré des appels pour une candidature unique de l’opposition.

2- La progression du développement : bien qu’Ali Bongo n’a pas forcément réalisé plusieurs promesses tenues en 2009 lors de sa campagne, il n’en demeure ‎pas moins que sa mandature a fait évoluer largement le réseau routier bitumé, le développement des infrastructures sanitaire et la couverture nationale d’une assurance de garantie maladie à l’ensemble des gabonais. Il y a aussi le développement des infrastructures de nouvelles technologies de la communication.

3- ‎Suppose soutien de la France, la puissance coloniale qui l’aurait déjà soutenu en 2009, malgré les incohérences révélés sur sa filiation civile.

4- Soutien de son camp politique et, d’un part de l’opposition et de la société civile gabonaise.

5- L’ignorance civique d’une bonne partie de gabonais qui, lors des scrutins est très facilement manipulée à cause des précaires conditions de vie. Il n’y a pas de convictions sincères qui animent certains gabonais. En temps d’élection, c’est plutôt l’intérêt immédiat – petit soit-il – qui prime.