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Chronique du mardi : Au secours, nos Famas en danger

À quand le Mali de la paix ?  Le Mali sous IBK est pris en tenaille entre terrorisme, haine, conflits armés, corruption. À quand le Mali de Modibo Keita, le seul vrai président patriote qu’on ait connu, qui a arraché chèrement la liberté au colon, un 22 septembre 1960.

 

Chaque jour, le Mali sombre, depuis l’avènement du président IBK au pouvoir. Qu’allons-nous faire ? Les religieux ont prié, mais Dieu n’a pas entendu d’abord. Le chef de l’État, nuitamment, pourrait couler des larmes intérieures, tant le bonheur qu’il avait promis s’est transformé en hécatombe, engloutissant dans un marin sanglant les jeunes à qui il avait promis d’abord le bonheur, avant de leur servir l’enfer par la suite.

Une illusion scénarisée par l’échec même que le président de la République redoute tant, dans ce 2e et dernier mandat. Aura-t-il seulement la force de révéler la vérité au peuple, afin d’espérer éviter le châtiment apocalyptique qui l’attend, patiemment, au pied des versants de Koulouba ?  Qui pour sauver ces Famas, qui roulent, chaque jour, vers une fortification mortuaire, dans les régions septentrionales du pays.

Comme dans les trains qui conduisaient inévitablement ces milliers de Juifs vers une mort certaine en Allemagne nazie, nos Famas roulent vers la mort. Ils la côtoient, cette mort, ils la sentent chaque fois que la hiérarchie militaire envoie ses soldats en mission quelque part dans le Mali profond. Combien, parmi ces jeunes militaires vont survivre face aux attaques terroristes ou suite à l’explosion de leur véhicule sur une mine ? Combien vont revenir vivants du front ? Les survivants resteront à jamais marqués par les atrocités de la guerre. « C’est le soldat qui meurt et rarement le général qui lui, met la main sur le cœur quand le tien reçoit une balle », chantait Tiken Jah Fakoly dans ‘’Soldier’’.

Pourtant, les chefs militaires prétendent dans leurs discours que le moral de la troupe est au top. Mensonges !

Le chef suprême des armées devra-t-il un jour rendre compte pour homicide involontaire, puisque les multiples massacres dans la région du centre, à Mopti notamment, s’effectuent parfois sous le nez de nos militaires. Or, il est le chef suprême des armées. Lui, IBK, et tous les officiers de notre armée responsables de la défaite de nos troupes doivent passer en cour martiale.

Dans le cas de certaines attaques même, les militaires sont informés, mais n’agissent pas. Provoquant, en contradiction avec leurs missions, indirectement, la mort de paysans piégés dans le feu nourri des balles assassine des assaillants. IBK, incarnant les attributs du chef suprême des armées et le chef d’État-major général des armées, doivent être poursuivis pour homicides, tant leurs politiques conduisent nos Famas à l’abattoir.

À bas ! Les présidents budgétivores qui dilapident les maigres ressources de leurs pays. À bas !  Les gérontocrates déphasés incapables de s’adapter à la nouvelle donne pour assurer un avenir serein à la jeunesse de leurs pays. À bas ! La hiérarchie militaire fuyarde qui ne peut que courir se cacher sous les pagnes de leurs maitresses dans d’autres pays, sous prétexte qu’ils vont se former en France, pendant que leurs armées sont attaquées de partout.

À tous les ennemis de la République qui se sont déguisés dans les broussailles des montagnes de Koulouba, le peuple, un jour, vous débusquera de votre hideuse cachette. En avant pour le salut et la liberté éternelle du peuple.

Vive le Mali qui avance ! Vive le Mali des sempiternels travailleurs et laboureurs anonymes, en cette période d’hivernage. Longue vie au soldat. Vive la mémoire de tous les soldats tombés sur les champs de bataille, du 22 septembre 1960, à nos jours.

Henri Levent  

Source : Le Pays

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