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CHOGUEL K. MAIGA CONTRE TIEBILE DRAME : La veillée d’armes avant la grande confrontation

« Aucun expert étranger n’écrira la nouvelle Constitution » a dit Choguel K. Maïga. Tiébilé Dramé réplique : « Aucun non Malien n’est engagé en 2021 dans la rédaction d’une quelconque constitution ».

Le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, lors d’une de ses rencontres, a annoncé un certain nombre d’actions à mener, entre autres, les réformes politiques et institutionnelles souhaitées par beaucoup de Maliens ; la mise en place d’un organe unique de gestions des élections, la relecture de la Constitution, excluant l’implication d’un quelconque expert étranger.

« Aucun expert étranger n’écrira la nouvelle Constitution. Seuls des experts maliens travailleront sur le nouveau projet de révision constitutionnelle », avait précisé le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, au cours d’une rencontre avec la société civile.

Ainsi, le chef du gouvernement va à contre-courant de son prédécesseur, Moctar Ouane, qui avait dégagé toute possibilité de mettre en place un Organe unique de gestion des élections et commis la Fondation Tony Blair pour l’élaboration de la nouvelle Constitution. Des décisions qui avaient été fortement décriées à l’époque par de nombreux Maliens.

Le nouveau locateur de la Primature a rappelé les mêmes propos, la semaine dernière, à la faveur du séminaire gouvernemental pour engager les ministres à travailler dans ce sens.

« En 1960, en 1974 et en 1991, ce sont des Maliens qui ont élaboré notre Loi fondamentale. Pourquoi en 2017, les autorités ont sorti 1 million d’euros, soit plus de 650 millions de FCFA pour faire un projet de Constitution pour le Mali, pour ensuite annuler la procédure de révision. Et pourquoi en 2020, l’Etat malien a fait de nouveau recours à un cabinet étranger pour l’aider à faire des réformes, alors que nous en avons les compétences nationales ?  Avec notre gouvernement, ces pratiques sont terminées. C’est l’expertise nationale qui sera systématiquement mise à contribution pour toutes les réformes. Il y va de notre crédibilité », a fait savoir Choguel K. Maïga.

Une déclaration qui a intrigué l’ancien ministre des Affaires étrangères, Tiébilé Dramé, qui a aussitôt réagi.

« L’art de noyer le poisson en déplaçant les problèmes. La question est loin d’être là où l’actuel gouvernement du Mali la pose. Aucun non Malien n’est engagé en 2021 dans la rédaction d’une quelconque Constitution. Une des vraies questions est : avons-nous le temps de nous embarquer dans une révision.

Pour Tiébilé Dramé, le temps ne sied plus pour une révision constitutionnelle durant les neuf mois restant à la Transition. La préoccupation du président du PARENA est la tenue des élections à date, comme il a eu à rappeler lors d’une de ses sorties récentes. Lire la suite sur aumali…

 

  1. D.

Source: l’indicateur du renouveau

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