L’armée française rejette les accusations de violation de l’espace aérien et d’espionnage formulées à son encontre par les autorités maliennes de transition.
“Quand on nous accuse de violation de l’espace aérien et de survol illégal de la zone de Gossi, le 19, le 20 et le 22 avril, on était dans notre bon droit puisque Gossi n’était pas dans la zone d’interdiction temporaire (ZIT)” de survol, a déclaré le porte-parole de l’état-major des armées, le colonel Pascal Ianni au cours d’un point de presse à Paris, le 28 avril.
Il ajoute que toute une zone, incluant celle de Gossi, avait été initialement interdite de survol le 13 janvier parce que les mercenaires du groupe privé russe Wagner y opéraient au côté des forces armées maliennes (FAMa).
Selon le colonel Pascal Ianni, après l’attaque de Mondoro (centre) au cours de laquelle les FAMa ont perdu plusieurs dizaines d’hommes le 4 mars, la zone a été réduite “de manière à ce qu’on puisse conduire des missions de réassurance au profit des forces armées maliennes”.
Source : DW