Réélu à la tête de la Chambre du Commerce et d’Industrie du Mali (CCIM), le 11 mars dernier, Youssouf Bathily a placé ce nouveau mandat sous le signe du consensus. «Dès notre réélection, le 11 mars dernier, nous avons dédié ce mandat au consensus car, il est effectivement le fruit d’un consensus que nous avons prôné afin de créer une réelle synergie au sein du secteur privé», a-t-il indiqué M. Bathily devant plusieurs personnalités dont le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements, Harouna Niang, le représentant du maire de la Commune III, Mohamed Coulibaly, les présidents des organisations patronales et socio-professionnelles du secteur privé, des chambres consulaires du Mali et des Institutions de la République.
Compte tenu de la crise multidimensionnelle exacerbée par la pandémie de coronavirus qui a fortement affecté le secteur économique au Mali, le nouveau président dit être conscient de l’urgence et de la nécessité d’engager de grands projets au profit de la promotion du secteur privé national et de contribuer de manière significative à la lutte contre la pauvreté, à la création de richesses et d’emplois pour la jeunesse.
Pour cela, il faut, selon lui, appuyer l’amélioration de l’environnement et le cadre des affaires au Mali, renforcer l’entente entre les acteurs économiques, participer à la promotion des entreprises au Mali et accompagner l’Etat.
En effet, l’objectif de cette session était, selon le quotidien national, d’examiner et adopter les documents de base afin de tracer la feuille de route pour la mandature 2021-2025.
Pour sa part, le premier ministre a réitéré l’engagement du gouvernement à aider le secteur privé dans son ensemble, plus particulièrement la Chambre de commerce à faire face aux multiples chocs des dernières années.
Il a , par ailleurs, estimé qu’il convient de travailler dans un esprit de partenariat entre secteur privé et l’état pour relever ensemble les défis et renforcer la résilience du secteur privé au Mali.
De son côté, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des investissements Harouna Niang, s’est pour sa part, réjoui que la CCIM ait pu renouveler ces organes dans les délais prescrits et dans un climat de convivialité et de fraternité, malgré le contexte de crise forte pour tous les pays du monde.
Selon l’Essor, le Plan de cette mandature, estimé à plus de 60 milliards Fcfa, prévoit essentiellement d’investir dans les infrastructures qui soutiennent les activités des entreprises. Au-delà, il servira aussi à l’aménagement des zones industrielles, la construction de centres de formation, de parcs d’exposition, des sièges dans les nouvelles régions, la réalisation d’un port sec, la modernisation des marchés à Bamako et dans les régions, et la création d’un pôle économique dans la zone aéroportuaire de Bamako.
Issa Djiguiba
Source: Journal le Pays- Mali