Choisir qui est le meilleur joueur ou celui qui t’a le plus marqué peut-être un exercice assez compliqué, puisqu’il y aura toujours l’argument qui fait que tu as raison ou alors ton interlocuteur, ou toi-même, est la définition même de ‘têtu’. Mais il ne fait aucun doute que certains joueurs ont fait l’unanimité et se sont érigés en patrimoine du football. Comme Ronaldo de Assis Moreira.
Le Brésilien qui est arrivé par le biais de Joan Laporta est devenu un des meilleurs joueurs que le monde ait pu connaître. Le Barça était d’ailleurs fier de présenter il y a 15 ans ce joueur, qui a fait les beaux jours du club.
Ronaldinho a été un joueur à part. Et cela s’est immédiatement vu lors de ses débuts au Camp Nou, avec ce match inoubliable face à Séville, célébré à 00h05 du matin. Et malgré un horaire aussi tardif, il a su marquer un but qui restera à jamais marqué dans les esprits, où frappe et magie ont été combinées à la perfection.
Il a remporté un Ballon d’Or, a presque inscrit une centaine de buts de tous types (retournés, de talons, de l’extérieur, après avoir distancé plusieurs rivaux…), a réparti une soixantaine de passes décisives et a remporté cinq titres. Mais on ne se souvient pas de lui pour cela, mais par sa manière de vivre et jouer au football. Au Camp Nou et dans tous les stades où il a joué, il y a des restes de son aura.
Ronaldinho, c’est le genre de joueur qui fait se soulever la moitié du Bernabéu pour être applaudi.Celui qui réalise des dribbles impossibles. Le meilleur mentor que Messi ait pu compter. Mais tout, et surtout, le joueur le plus heureux au monde avec un ballon entre les pieds.
Un génie authentique, comme on en refait très peu. L’histoire se chargera de rappeler que personne n’a signé plus de records que Messi. Que personne n’a autant commandé les troupes que Puyol. Que Xavi et Iniesta ont changé le rythme du football. Mais penser à Ronaldinho, c’est voir ce joueur qui se sent libre sur une pelouse, qui a l’impression de voler et qui est toujours affubler d’un sourire inimitable. 15 ans après, nous, on s’en souvient encore.
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