Les attaques se multiplient au centre du Mali. Après les forces de défense et de sécurité du Mali (Famas), c’est autour de la Minusma de subir une attaque, le mercredi 28 février.
L’hécatombe continue pour la Minusma au Mali. Quatre Casques bleus ont trouvé la mort suite à l’explosion d’une mine ou d’un engin explosif, lors du passage d’un véhicule de la Force de la MINUSMA sur l’axe Boni-Douentza, dans la région de Mopti, indique un communiqué de la mission onusienne. Le Représentant spécial du Secrétaire-général (Rssg) et Chef de la MINUSMA, M. Mahamat Saleh Annadif, a fermement condamné des actes d’un autre âge. Ceux-ci, poursuit-il, ont pour but de paralyser ses opérations sur le terrain et de toucher indistinctement le personnel des Nations Unies, de ses partenaires, ou des civils innocents. « Acculés, les terroristes multiplient leurs attaques d’une bassesse innommable. Ces actes traduisent leur désarroi et n’altèrent en rien la détermination de la MINUSMA dans l’exécution de son mandat », a déclaré l’ex ministre des Affaires étrangères du Tchad. Selon lui, la MINUSMA « renforce actuellement son dispositif sécuritaire dans le centre du Mali, aux côtés de ses partenaires nationaux, régionaux et internationaux. ».
Par ailleurs il a exprimé ses condoléances aux FAMas et au Gouvernement du Mali pour la mort tragique de six soldats le mardi 27 février dans des conditions similaires à Dioura dans la région de Ségou.
Abdrahamane Sissoko