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Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali : Les barbouilles stériles de Tiéblé Dramé

Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali : Les barbouilles stériles de Tiéblé Dramé

 Tiéblé Dramé parena politcien fdr opposition

S’il y a une raison de voir l’ancien Premier ministre Moussa Mara et l’ancien ministre Tiébilé Dramé au coude à coude, il n’y pas de doute que ce sera pour la bonne cause du Mali. Encore que le second confond avec une déconcertante légèreté vitesse et précipitation. Il tombe dans l’injure !

En effet, après avoir été la cible des flèches empoisonnées et des railleries espiègles les unes plus que les autres de l’opposition durant son passage à la primature, l’ancien PM Mara continue malgré lui d’endurer le souffre-douleur des figures dépitées qui s’évertuent encore  à l’apprentissage de leur rôle et de leurs  méthodes dans une robe dans laquelle ils ont de la peine à s’adapter. Et pour cause. Ceux qui se disent opposants aujourd’hui ne sont que ceux-là mêmes qui ont été célèbres pour avoir mis le pays plus bas que terre sous Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Ces irréductibles mécontents du jour se refugient aujourd’hui derrière un saupoudrage d’opinions de rue : tricher avec les faits pour se donner contre mauvaise fortune électorale bon cœur. Mais hélas, cette méthode n’a pas résisté au choix de l’intelligible électorat lors des joutes de 2013 et ne convaincra plus aucun malien. Cet horizon fait donc peur aux arrivistes comme Tiébilé Dramé qui ont fait de la politique et de l’agitation superfétatoire contre les autres une profession.

C’est dans cet occultisme que Tiébilé Dramé a posé un lapin récemment aux animateurs du Centre d’Etudes et de Réflexion au Mali (CERM) qui l’ont invité  en sa seule qualité de cadre expérimenté (ancien ministre notamment) en dehors de toute référence au parti dont il assure la présidence avoir après trahi ses racines politiques en 1995  pour convoiter des postes politiques en compagnie d’autres têtes brulées. Comme lui, plusieurs intellectuels, élus et partenaires ont été invités afin de faire des propositions avisées aux pouvoirs publics au cours de cette période plus que sensible pour  tous les Maliens.

En effet, pendant que M. Dramé avait presque et du bout des lèvres donné les assurances de sa participation, après avoir reçu Mara à cet effet, il a attendu deux jours avant date pour faire faux bond à travers un message électronique, espérant certainement réussir à anéantir le colloque intellectuel intitulé : « le rôle des collectivités territoriales dans la mise en œuvre de l’accord d’Alger ». Pour tout subterfuge futé, il sort du bois des argumentes créés par ses soins du genre : quels liens entre Mara avec la junte ou la visite du Gouvernement à Kidal en mai 2014 pour laquelle ses sbires de l’Assemblée nationale ont été déjà largement servis à chaque passage de l’ancien Premier ministre à l’Assemblée Nationale. De toutes les questions orales, interpellations et motion, Tiébilé feint n’avoir rien entendu des réponses du Gouvernement dont son propre journal a signé des dizaines de diatribes.

Et comme si cela ne suffisait pas, notre Tiébilé national ira encore plus loin dans sa goujaterie en utilisant son journal contre Mara et contre l’initiative des animateurs du CERM dont l’ancien ministre Ousmane Sy en mettant à la disposition du public le contenu des échanges électroniques privés au mépris de tout sens de la responsabilité.

Les intentions malsaines dévoilées sans surprise, mais que nenni, le colloque fut un succès éclatant laissant le thaumaturge sur sa faim.

Tiébilé doit savoir une fois pour toute que s’il cherche à se défouler, les arènes ne manquent pas à commencer par la crispation et les crampes qui minent son propre parti, sa perte perpétuelle de leadership, sa dégringolade face à l’opinion, faute de vision et de logiques claires et surtout le devenir de la nation qui semble moins le préoccuper que son égo personnel confondu à une haine viscérale contre ceux qui sont à mesure de lui faire la leçon. En un mot,  il doit se confondre dans ses bouffonneries de politique déchu et garder profil bas pour sauver le peu de dignité à laquelle il peut prétendre.

Pour l’éclairage de nos lecteurs, nous vous proposons le message transmis à Tiebile Dramé par Moussa Mara suite à sa sortie rébarbative et hasardeuse dans les media.

Diary Konaté, enseignant Kayes

 

”Bonjour Monsieur le Président,

J’ai bien reçu votre email avec la lettre jointe

Je vois malheureusement que vous restez sur un registre politique et avez du  mal à distinguer l’action de l’homme.

Je peux très facilement vous répondre sur chacun des points évoqués, et je  suis certain que nous aurons l’occasion, sur la scène politique, d’évoquer  ces sujets de nouveau et suffisamment pour vous contenter, si tant est que cela soit possible.

Mais je voudrais vous dire que le colloque n’a strictement rien à voir avec  la politique, je vous l’ai dit quand je vous ai rencontré.

Vous êtes de l’opposition et moi de la majorité. Nous avons de nombreux  points de vue différents sur la politique et la vie de notre pays. Cela est  bien normal et même souhaitable. Mais cela ne m’a pas empêché d’aller vous  voir et vous inviter à une activité où vos qualités intellectuelles étaient  sollicitées.

Je reste dans ce registre, sur cette activité et concernant  cette structure.
Sachez qu’à ce colloque de nombreux hommes politiques, de la majorité et de  l’opposition, ont été invités en plus d’acteurs de la société civile,  d’élus, de responsables administratifs…en rapport avec leurs expériences, compétences, parcours…
La structure dont je vous ai parlé est dirigée par le Ministre Ousmane SY, élu sur ses qualités intellectuelles. Cela pour vous dire que cette  structure et ses activités sont purement et simplement intellectuelles et contributives au débat et au rehaussement de la fonction intellectuelle dans  notre pays.
J’espère que vous percevez objectivement la portée de ce message et souhaite toujours votre participation à cette activité.

Préparez-vous à une joute  politique (électorale ou non) où vous pourrez me poser des questions  politiques, me tendre des pièges, tenter de me désarçonner et de me faire  perdre pied pour me battre. Ce serait bien normal politiquement mais, de grâce, ne faites pas de la politique là où elle n’a pas lieu d’être!
Bien cordialement.


Moussa MARA”

Source: Autre presse

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