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Centrafrique: La presse s’inquiète pour la France

 La France est seule en première ligne, s’inquiètent les journalistes…

 

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«Gendarme forcé de l’Afrique», la France se retrouve isolée et dans une situation «inextricable» en Centrafrique, s’inquiète la presse mercredi. Après la mort de deux soldats français dans «la poudrière de Bangui», Le Figaro a la confirmation que «c’est une mission longue et difficile qui attend la France en Centrafrique», écrit Philippe Gélie. Dans Ouest-France, Laurent Marchand annonce d’ores et déjà «que l’opération ne sera pas aussi brève qu’annoncé samedi».

La légitimité de l’engagement français dans un pays en proie au «chaos» ne fait pas débat. «Il y aurait aujourd’hui quelque chose d’indécent à nourrir une polémique sur cette intervention», insiste Jean-Marie Montali dans Le Parisien/Aujourd’hui en France. Mais les éditorialistes s’interrogent sur ce que Patrice Chabanet appelle dans Le Journal de la Haute-Marne la «solitude» de la France «dans l’action en terre africaine».

«Si la France peut se prévaloir d’un soutien diplomatique unanime au Conseil de sécurité et parmi les Etats africains, elle n’en est pas moins seule en première ligne dans le chaos centrafricain», note Hervé Favre dans La Voix du Nord. «L’affaire malienne et, maintenant, centrafricaine constitue la démonstration cruelle de l’absence d’une véritable défense européenne, capable d’être projetée sur des théâtres extérieurs», ajoute Patrice Chabanet.

«La force africaine n’est pas près de prendre le relais»

Pour Libération, sous la plume de Fabrice Rousselot, «une nouvelle fois, François Hollande se trouve dans la posture inconfortable du gendarme forcé de l’Afrique, formulant inlassablement le vœu pieu d’un continent censé parvenir un jour à assurer lui-même sa sécurité». Raymond Couraud, dans L’Alsace, fustige «une Europe affligeante de couardise», constatant que «la France est seule en Centrafrique. Les Américains lui assurent un appui logistique. Pour le reste, c’est à l’ancienne puissance tutélaire de se débrouiller».

Dans Le Républicain lorrain, Philippe Waucampt note avec inquiétude que «les troupes françaises ne sont pas en état d’assurer la sécurisation d’un pays grand comme la France et la Belgique réunies. Et la force africaine n’est pas près de prendre le relais».

«Les buts de guerre étant moins nets, il est normal qu’ils soient moins bien compris. D’autant que les Français finissent par se sentir bien seuls pour mener des actions qui intéressent toute l’Europe et le reste de l’Afrique», analyse Bruno Dive de Sud Ouest. «On voit bien, maintenant que la France a les deux pieds dans ce bourbier, que la situation à Bangui est inextricable», s’alarme Pascal Coquis dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace.

SOURCE / AFP

 

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