Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita a présidé, ce mardi 8 mars 2016, au palais de la Culture Amadou Hampaté Bah, la 22é édition de la journée internationale des droits des femmes. C’était en présence des membres du gouvernement, de nombreuses personnalités et les partenaires techniques et financiers. Aux premières loges, l’épouse du président de la République, Kéita Aminata Maiga, et la ministre de la Promotion féminine, Mme Sangaré Oumou Bah.
Le thème national de cette année est « genre, égalité et autonomisation des femmes ». Le thème retenu sur le plan international est « 50-50 d’ici 2030 : franchissons le pas pour l’égalité des sexes ».
Notons que la communauté internationale a inscrit l’autonomisation de la femme au centre de « l’Agenda 2030 » relatif aux Objectifs du développement durable.
Au Mali, Ia célébration du 8 mars est une occasion pour les autorités et les partenaires de faire le point des acquis et des insuffisances en matière de promotion des droits de la femme.
La journée des femmes a été marquée cette année au Mali par la projection d’un film documentaire sur la situation des femmes au Mali. Aussi, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a remis aux femmes un chèque géant d’une valeur d’un 1 milliard FCFA.
Cette somme est destinée aux Fonds d’appui à l’autonomisation des femmes et à l’épanouissement des enfants qui a été officiellement lancé il y a quelques mois. IBK a également signé l’engagement pour l’atteinte des objectifs de l’Agenda 2030. Son geste a été suivi par des membres du gouvernement et de nombreuses personnalités publiques.
Soutenir l’autonomisation économique des femmes, soutenir et respecter la pleine et entière participation des femmes dans toutes les instances de prise de décisions et la pleine et entière participation des femmes dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix sont, entre autres, les principales doléances que les femmes ont adressées aux décideurs maliens. Il s’agit également des exigences que l’on retrouve dans l’Agenda 2030.
La rédaction