Le mardi 3 novembre dernier, le Réseau national de la jeunesse du Mali (Renajem) a mobilisé beaucoup de jeunes maliens autour d’une importante conférence-débats. C’était dans le cadre de la célébration de la Journée africaine de la jeunesse prévue le 1er novembre de chaque année depuis 2008. L’occasion a été mise à profit pour sensibiliser les jeunes sur les valeurs qu’ils doivent incarner. Le thème choisi pour l’occasion était : «Année africaine des droits de l’homme vers l’Agenda 2063-l’Afrique que nous voulons».
Prenant la parole, le président du Renajem, Alioune Gueye, après avoir souhaité la bienvenue aux uns et aux autres, a introduit son discours en ces termes : «En 2008, Année de la jeunesse africaine, les ministres de la Jeunesse de l’Union africaine, ont décrété le 1er novembre de chaque année ‘’Journée africaine de la jeunesse’’ en vue de matérialiser l’engagement des États en faveur de la promotion de leurs jeunesses respectives».
Selon M. Gueye, la Journée africaine de cette année a été fêtée à Yélékébougou, dans la Commune rurale de Kati, à travers une conférence-débats sur le thème : «L’autonomisation de la jeune fille et des activités socio-éducatives, culturelles et sportives». «Notre expertise a été sollicité par le ministère de l’Emploi, de la Formation professionnelle, de la Jeunesse et de la Construction citoyenne, en partenariat avec le Conseil national de la jeunesse (Cnj), pour animer cette conférence-débats à Yélékébougou», a-t-il affirmé.
Le jeune et bouillant Alioune a ensuite animé la conférence-débats sur le thème : «Le leadership face aux enjeux de développement du Mali». À l’issue de sa brillante communication, les jeunes, venus nombreux, ont bien compris les notions de citoyenneté, de paix et de réconciliation, d’emploi des jeunes et de gouvernance.
«La célébration de cette Journée a été une parfaite réussite malgré les deux jours de retards accusés. Ça aurait permis à plusieurs jeunes leaders d’associations de jeunesse, aux encadreurs et aux décideurs de réfléchir sur les grands défis que doit affronter la jeunesse et de mieux comprendre les enjeux de la Journée africaine de la jeunesse», dira Djénébou Koïta, Chargée scolaire et universitaire du Renajem.
Vivement la prochaine édition !!!
KANTAO Drissa
Source: Le Flambeau