Dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 mars courant, les vents violents associés à des  pluies intenses ont touché le Mozambique et le Zimbabwe. En effet, il s’agissait du passage du cyclone idai qui était accompagnée de vents violents et de pluies torrentielles au sein des deux pays. Par conséquent, le bilan provisoire laisse entendre 173 morts dans les deux pays, dont 84, pour le Mozambique.

Malgré l’annonce de ce triste bilan dit provisoire, les autorités mozambicaines ont aussi confié au monde que ce bilan pourrait considérablement s’aggraver, surtout à Beira, la deuxième ville du pays. Parlant du cas de cette ville de Beira, les membres de la fédération internationale de la  Croix-Rouge et du Croissant-Rouge ont estimé que cette ville qui compte de nos jours un demi-million d’habitants a été dévastée vu le nombre de dégâts enregistrés. « L’étendue des dégâts y est énorme et terrifiante », lit-on dans leurs propos. Et de poursuivre : « 90% de Beira et de ses alentours ont été endommagés ou détruits ». Suivant les témoignages, plusieurs rues de la ville étaient restées couvertes des débris de verres, d’arbres déracinés et de tôles emportés par les vents violents. Côté aérien, des images transmises par l’organisation Mission Aviation Fellowship, laissaient découvrir des dizaines de personnes bloquées sur les toits de bâtiments en dur qui étaient aussi encerclées par l’eau. Se rapportant au bilan provisoirement communiqué par l’institut mozambicain de gestion des désastres, 873 domiciles ont été emportés, 24 hôpitaux, plus de 267 écoles ont été également ravagées de façon partielle ou complète. Dans son intervention, le président mozambicain, Filipe  Nyusi, qui s’était rendu ce lundi à Beira, disait  que cette situation pourrait encore s’aggraver après avoir déploré un « véritable désastre humanitaire ». Même si le chef de l’État mozambicain parlait d’un bilan officiel de 84 morts pour un début, le survol de l’homme fort du pays l’a permis d’exprimer au peuple que les morts pourraient dépasser « 1000 ». Pour ce qui est de ce triste passage du cyclone idai, on éclaircisse que les vents violents associés à ces pluies torrentielles ont touché la côte avant de continuer leur chemin jusqu’au Zimbabwe et les voisinages.

Mamadou Diarra

Source: Le Pays