Antonio Silva Ribeiro a été reconnu coupable de l’assassinat en avril de 11 personnes, huit militaires et trois civils, dont deux Espagnols.
Le soldat cap-verdien âgé de 23 ans s’est vu infliger la peine maximale prévue pour ce crime, soit 35 ans de prison, conformément aux réquisitions du procureur militaire.
Il est également condamné à payer des dommages et intérêts de 11 millions d’escudos, environ 100 000 euros, aux familles des victimes.
Antonio Silva Ribeiro a été radié de l’armée.
Il est aussi condamné pour vol aggravé, utilisation illégale d’armes et abandon de poste de garde.
Le 25 avril 2016, alors qu’il assurait la garde d’un centre de télécommunications à Monte Tchota, au nord de Praia, la capitale du Cap-Vert, le soldat a tué par balle 11 personnes.
Antonio Silva Ribeiro a ensuite pris la fuite, mais, le 27 avril, il a été arrêté à Praia.
Le massacre du 25 avril s’était notamment soldé par la démission du chef d’état-major de l’armée cap-verdienne, le général Alberto Fernandes, remplacé le 3 juin par le général Anildo Morais.
« Le rapport psychiatrique a révélé que le comportement de l’auteur du massacre se caractérisait par des tendances psychopathes et ajoute qu’il a commis ses crimes en toute conscience », a déclaré la juge Ana Reis.
L’accusé a présenté jeudi ses excuses à la nation et aux proches des victimes. Il était resté silencieux lors de l’audience de la semaine dernière, comme durant la lecture du verdict.
Le soldat a cinq jours pour faire appel du verdict.
Source: BBC Afrique
