La programmation des élections pour le choix des conseillers de cercle et ceux des conseils régionaux a été une occasion de tenir les conférences régionales qui constituent un enjeu pour la classe politique du Mali. Ces élections vont montrer, à partir des résultats obtenus, à chaque formation politique la part de pouvoir qui lui revient durant cinq ans. C’est pourquoi, elles doivent être préparées avec concertation et stratégie.
Le week-end passé a été mis à profit par les partis politiques pour nouer des alliances et dresser des listes par conséquent. Pour les candidats aux conseils de cercle et aux conseils régionaux ces conseillers détermineront le niveau de pouvoir de chaque parti politique qui est défini comme étant le moyen de domination concrète et empirique de la puissance selon weber. Ce dernier définit la puissance comme la chance d’un individu de faire triompher au sein d’une relation sociale sa propre volonté contre des résistants et la domination comme la chance d’y rencontrer des personnes prêtes à obéir à l’ordre qui leur est donné. Pour y arriver, il faudra mettre en place des stratégies gagnantes notamment des alliances avec les bons classements. La conférence régionale des sections de Sikasso a été une occasion pour le coordinateur, l’honorable Bakary KONE de demander des comptes au président du parti sur la prochaine candidature de l’ADEMA à l’élection présidentielle de 2018. Le président Tiémoko SANGARE a eu la maladresse de dire que ce sont quelques personnes qui sèment le désordre dans le parti pour ce faire. Cette façon de répondre aux conférenciers a été la goutte d’eau qui a débordé le vase. Les conférenciers ont répliqué en l’intimidant de retirer ce mot immédiatement. C’est ce qui fût fait. En plus la conférence Régionale de Sikasso a donné 2 semaines au Comité Exécutif afin de lancer l’appel à candidature. Dans le cas contraire une conférence extraordinaire se préparera pour dégager les dirigeants corrompus de l’ADEMA. Ceux-là même qui veulent vendre le parti à IBK à coût de centaines de millions dont une bonne partie a été déjà empochée. Les militants qualifient cette attitude de honteuse. C’est comme l’histoire d’une femme qui dit à sa voisine de ne rien préparer comme diner, car elle pourra lui en donner dans ce qu’elle est en train de préparer pour le soir. Les militants dans les sections ont accueilli cet ultimatum avec gaieté et sont prêts à signer la pétition pour le congrès extraordinaire. Malgré les sous empochés par des responsables indignes venus du parti MIRIA et qui veulent casser le parti. Les militants sont déterminés cette fois ci à mettre fin à la récréation. Attendons donc de voir ce qui adviendra dans deux semaines dans ce parti.
Falifato Diarra
Par Le Carréfour