La clinique “source de vie” a servi de cadre samedi 27 janvier au lancement de la campagne de dépistage gratuit du cancer du col de l’utérus et du sein. Initié par l’association des médecins libéraux de la Commune IV, elle vise à réduire la morbi-mortalité liée aux cancers gynécologiques et mammaires par un dépistage précoce des lésions précancéreuses et cancéreuses en vue de leurs prises en charge précoce.
Les cancers gynécologique et mammaire constituent des problèmes de santé publique. Ils sont l’une des premières causes de morbi-mortalité par cancer tous sexes confondus.
« Notre action consiste à donner un coup de main à nos autorités sanitaires afin de lutter contre les affections en vue d’améliorer leurs prises en charge et réduire le taux de mortalité liées aux cancers gynécologiques. Durant tout le mois d’octobre, mois de lutte contre le cancer, le dépistage se fera tous les jours », explique Dr. Félix Sanogo gynécologue obstétricien.
Lors de cette journée, il s’agira de procéder à un dépistage des légions précancéreuses et cancéreuses du col de l’utérus, pour rechercher ensuite des zones suspectes. Les examens sont complétés par une palpation des seins à la recherche des nodules qui pourra être une phase précoce de survenue d’un cancer de sein.
Ainsi les cas suspects sont par la suite biopsiés, et la pièce est envoyée à l’examen d’anatomie pathologique pour confirmation et une prise en charge du patient sera mise en place.
Pour une première journée, des centaines de femmes se sont rendues à la clinique pour se rassurer davantage sur leur santé. Pour ce faire, 3 salles de consultation sont mises en place pour les accueillir avec des sages-femmes pour les assister.
“Ce genre d’initiative doit être multiplié à travers le pays afin de permettre aux autres femmes de prendre soin de leur santé en général. Ces dépistages permettent d’avoir une idée de la maladie. Je suis contente et j’invite toutes les autres à faire comme moi au prochain dépistage, car ça sauve la vie et la santé sexuelle », souligne Aminata Keita ménagère.
Le directeur de la clinique se réjouit de cette initiative et rassure les initiateurs pour la disponibilité de sa structure pour ces genres d’initiative car cette maladie n’épargne personne dès qu’on est sexuellement active et seul le dépistage peut sauver.
Après cette journée de dépistage, deux autres dates sont prévues le 20 avril et le 20 juillet prochains.
Aïchatou Konaré
