La partie avait été suspendue lorsque des supporteurs ghanéens sont entrés sur le terrain.
Le Ghana s’est qualifié pour la finale de la CAN-2015 en battant la Guinée Equatoriale 3 à 0 dans un match marqué par des incidents impliquant des supporteurs, jeudi à Malabo.
Après l’entrée sur le terrain de spectateurs, la partie a été interrompue à la 83e minute pendant environ une demi-heure, la police évacuant plusieurs tribunes. Le match a repris pour quelques minutes seulement et s’est conclu par la victoire du Ghana, qui affrontera la Côte d’Ivoire en finale dimanche.
Un hélicoptère a survolé de très près une tribune pendant quelques minutes afin de pousser ses occupants à quitter les lieux. Cette partie des gradins a ensuite été évacuée par les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Par ailleurs, des dizaines de supporteurs du Ghana ont été parqués derrière un but, avant d’être escortés par la police dans un virage du stade.
Pendant ce temps, les joueurs attendaient sur la pelouse. Les membres de l’équipe équato-guinéenne tentaient de calmer les spectateurs en faisant de grands gestes.
Les premiers incidents avaient éclaté avant la mi-temps. Les joueurs du Ghana, visés par des projectiles lancés par le public, avaient dû être escortés par les forces de l’ordre jusqu’au vestiaire.
La première période, conclue sur le score de 2 à 0 en faveur du Ghana, avait été très tendue. Après un penalty sifflé en faveur du Ghana et transformé par Jordan Ayew (41), des spectateurs avaient commencé à jeter des projectiles, surtout des bouteilles et des canettes, sur la pelouse. Le public scandait « l’arbitre dehors », en espagnol, à l’adresse de l’officiel en charge du match.
Le Ghana a inscrit un deuxième but juste avant la pause par Wakaso (45+1), puis un troisième par Andre Ayew à la 75e minute.
La CAN avait déjà été marquée par des incidents à la fin du quart de finale entre la Tunisie et la Guinée Equatoriale samedi à Bata. Les Tunisiens, excédés par le penalty égalisateur du pays organisateur, avaient voulu s’en prendre à l’arbitre, qui avait été escorté par les forces de l’ordre samedi à Bata.