Le Mali est confronté à des crises alimentaires et nutritionnelles de plus en plus récurrentes et longues sur une partie de son territoire, causées par des facteurs structurels et interdépendants (pauvreté, démographie, dégradation des ressources naturelles, changements climatiques, conflits, etc.) ; ces crises impactent la résilience de la société et nuisent aux moyens d’existence et à la sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables.
En outre, les pluies diluviennes ont aussi causé la perte de plusieurs têtes de bétail. Pour venir en appui aux Autorités Maliennes, la Communauté Internationale s’est donc mobilisée, pour faire face à cette situation et apporter la réponse la plus appropriée afin d’atténuer les effets de ces inondations.
Face à la presse, le Premier ministre Abdoulaye Maïga a félicité les organisateurs de la cérémonie de lancement et a réaffirmé l’engagement du Gouvernement envers la santé animale et à plus large extension, la sécurité alimentaire et nutritionnelle des maliens.
Au total, cette campagne prévoit la vaccination, couplée au marquage de 81 millions de têtes, toutes espèces confondues, contre plusieurs maladies animales telles que la Péripneumonie Contagieuse Bovine, la Peste des Petits Ruminants, les Pasteurelloses, la Maladie de Newcastle, la Variole Aviaire, la Maladie de Gumboro, la Bronchite Infectieuse, les Charbons, la Fièvre Aphteuse, la Dermatose Nodulaire Contagieuse Bovine, la Rage et la Fièvre de la Vallée du Rift, qui demeurent des fléaux majeurs pour le cheptel malien.
Il convient de rappeler que cette campagne est financée à hauteur de 2,3 milliards de francs CFA par le budget national, avec la contribution de partenaires techniques et financiers.
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