Clément Atangana, le président de la Cour Constitutionnelle du Cameroun et les différents membres de cette institution, n’oublieront pas de sitôt la journée de ce mercredi 17 Octobre 2018. Une femme dont l’identité n’a pas été révélée, a pertubé la séance de l’instance garante de la constitution.
Au moment où le ministre Grégoire Owona, le représentant du candidat Paul Biya, s’exprimait devant le conseil constitutionnel tard dans la nuit (21 heures 13 minutes), une femme non identifiée a fait irruption dans la salle. contre toute attente. Cette dernière a interrompu l’intervenant en indiquant littéralement qu’elle avait été arrêtée et déportée en 1980 alors que Paul Biya occupait le poste de Premier Ministre.
Cet incident n’a duré que le temps d’une minute puisque la dame avait pris tout le monde de cours en pleine audience. Elle a été très vite maîtrisée par les forces de l’ordre.
La femme dont l’identité reste un mystère, a été reconduit à l’extérieure de la salle d’audience. Face à cette interruption de son intervention, Grégoire Owona a indiqué : “J’ai frappé où ça fait mal. J’ai été victime d’une certaine menace. Je n’en parle pas maintenant. c’est inadmissible.”
Pour cette troisième journée d’audience à la cour constitutionnelle, le président Clément Atangana, rendra le verdict concernant les requêtes formulées par le candidat Maurice Kamto stipulant l’annulation partielle de la présidentielle. Pour les requêtes du candidat du parti univers, Cabral Libii, elles ont été jugées irrécevables parce que dit-on, elles n’ont pas été déposées à temps.
En attendant les délibérations, c’est au tour du candidat du SDF Joshua Osih, de voir ses requêtes étudiées.
Source: CRTV