Quant à Maurice Kamto, qui porte les couleurs du MRC, le Mouvement pour la renaissance du Cameroun, il a animé un meeting populaire à Douala, samedi (22.09.18), en dépit d’une mesure d’interdiction prise par les autorités locales.
Cabral Libii, le benjamin des candidats en lice a lui aussi, donné, rendez-vous à ses partisans, à Douala.
Absence de Paul Biya sur le terrain
Le président-candidat, n’a pas personnellement lancé sa campagne notamment dans les deux provinces anglophones du pays. Le président sortant a préféré, comme à son habitude, déléguer ses pouvoirs à ses plus proches collaborateurs.
“Le chef de la campagne régionale du RDPC du nord-ouest, le Premier ministre Philémon Yang est sur le terrain. Il a tenu un meeting. Vous avez suivi également le Premier ministre, Musonge (Ndlr, l’ancien Premier ministre anglophone Peter Mafani Musonge), qui se déploie dans le sud-ouest. Donc, la campagne se déroule normalement dans le sud-ouest et le nord-ouest. Des incidents ne peuvent pas paralyser le déroulement de la campagne”, a déclaré à la DW, Jacques Fame Ndongo, l’un des porte-parole du candidat-président, le secrétaire à la Communication du Comité central du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais, qui est aussi chef de la délégation régionale de campagne du candidat Paul Biya, dans la région du sud et Ministre de l’Enseignement supérieur du Cameroun.
Campagne sous tension à Douala et…..
Dans les deux provinces anglophones du Cameroun, le nord-ouest et le sud-ouest, les activités de campagne électorale sont restreintes entre 6H et 18H locales à cause du couvre-feu en vigueur. Craignant des attentats terroristes, le Premier ministre, Philémon Yang, a conseillé aux militants du parti au pouvoir, le RDPC, d’éviter les rassemblements publics et de mener une campagne de porte à porte. Il a cependant invité tous les candidats à battre campagne dans les zones anglophones.
Il y a eu de vives tensions samedi (22.18.18), entre les militants du candidat Maurice Kamto et les forces de l’ordre, à Douala-Bonabéri. Une scène similaire a également été enregistrée en marge d’un rassemblement des partisans du jeune candidat, Cabral Libii, dans un stade de Douala, la capitale économique du Cameroun.
Des incidents que refuse de dramatiser le Directeur de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) de Maroua, chef lieu de la région de l’Extrême-nord du Cameroun.
“Il peut arriver que pour des raisons diverses que l’on veuille encadrer l’organisation desdites campagnes pour que les impératifs de sécurité puissent être pris en compte. Notre contexte est marqué par des risques qui sont plus ou moins présents. Pour moi, ce sont des cas isolés, puisque ça n’a pas empêché que les différents états majors de campagne puissent tout de même tenir leur meeting”, se défend Issa Saibou.
….dans les deux provinces anglophones
Craignant des attentats terroristes dans les régions anglophones, le Premier ministre, Philémon Yang, a conseillé aux militants du parti au pouvoir, le RDPC, de s’abtenir de tout rassemblement public.
Source: dw