En effet, à la veille de chaque fête de ramadan, les membres du grin ont l’habitude de se cotiser pour acheter des bœufs. Le but est de resserrer les liens fraternels. C’est aussi un moyen pour eux d’amoindrir les dépenses de la fête car en dehors de la viande, plusieurs autres charges sont liées à la fête.
Les membres estiment que les tontines sont plus avantageuses. “Ça nous permet de nous réunir, même si c’est une journée, égorger un bœuf, partager ces moments, c’est une sorte de solidarité entre nous”, explique un membre.
Cependant, cette année la crainte s’est déjà installée au grin à cause du retard de paiement des cotisations. À moins d’une semaine de la fête, le grin se trouve dans l’embarras total. Certains de ses membres n’arrivent pas à s’acquitter de leur part de cotisation. Ils avancent tous comme argument la cherté de la vie actuelle.
Toutefois, ils ont finalement choisi à l’unanimité la journée de vendredi prochain comme date limite des cotisations. Il y en a même qui ont commencé à réfléchir à un plan B. Au cas où…
Ibrahima Ndiaye
Source: Mali Tribune