Le gouvernement burkinabè a acquis de nouveaux avions et drones, au profit de l’armée de l’air, a rapporté la télévision nationale, ce jeudi 23 mars 2023.
L’armée renforce sa flotte aérienne avec l’acquisition d’hélicoptères de combat, de transport (troupes, vivres, évacuation sanitaire et logistique) et des drones de combat et de surveillance, a indiqué le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le colonel-major David Kabré.
Le CEMGA a indiqué que ces « moyens stratégiques » ont été acquis au compte du budget national dans le but de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité (FDS).
Il a ajouté que ces équipements aériens offrent une plus grande variété aux forces combattantes en même temps qu’ils permettront une plus grande liberté de manœuvre aux unités d’une part, et pourront être mis à contribution pour des actions humanitaires au profit des populations, d’autre part.
« Grâce à la clairvoyance et à la vision des autorités, l’armée dispose aujourd’hui d’armes de guerre, modernes et en phase avec les enjeux du moment », a insisté le colonel-major David Kabré, saluant les efforts du président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, « engagé dans une grande opération d’équipements de l’armée ».
La marque des appareils et l’identité du fabricant n’ont pas été dévoilées, mais le ministre de la Défense, le colonel-major, Kassoum Coulibaly a indiqué que le matériel présenté n’est qu’une infirme partie de l’équipement nouvellement acquis.
« Ça, ce n’est qu’une partie (…). Cet échantillon de matériels vise le renforcement de notre outil aérien et permettra à coup sûr à notre armée de jouer à un fort taux, leur rôle de multiplicateur des forces », a-t-il souligné.
Plusieurs observateurs ont, à plusieurs reprises, alerté sur l’insuffisance d’équipements militaires adéquats.
Au pouvoir depuis septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré a promis de changer la donne et de doter les forces combattantes en matériels de guerre « adéquats et conséquents ».
Début mars 2023, le gouvernement a octroyé, une garantie de plus de 250 milliards de FCFA à une banque de la place, pour acquérir du matériel militaire dans le cadre de la lutte contre les groupes jihadistes.
DS/ac/APA