Des violents affrontements se sont éclatés entre les combattants de l’organisation État islamique au Sahara et les combattants de Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn ( JNIM) hier 16 avril dans les communes de Arbinda et Nassoumbou , deux communes de la province de Soum. Plus de 60 djihadistes tués.
Ce 16 avril dernier, les djihadistes en territoire burkinabé se sont livrés à des violents combats dans la province du Soum, proche de la frontière avec le Mali.
Tout a commencé dans la forêt de Gahika-ngota, à une trentaine de kilomètre au Nord-est de la ville de Arbinda quand les combattants de l’organisation État islamique au grand Sahara (EIGS) conduits par le chef djihadiste sahraoui, Abdoul Hakoum ont attaqué une unité de la branche de Jamāʿat nuṣrat al-islām wal-muslimīn, (JNIM) lié à Al Qaida.
Face à la puissance du feu des hommes de Abdoul Hakoum, l’unité de JNIM dirigé par Abou Mansour, a fait appel au renfort, ce dernier est tombé dans une embuscade de l’Eigs. Alors les combattants de JNIM ont replié sur leur base dans la zone de Nassoumbou. Ils étaient surpris car à leur arrivé ils ont trouvé que leur base sur place dirigé par leur chef d’État major, Ousmane Tamboura est aussi attaqué par une autre unité de l’Eigs qui est dirigée par le nigérien Moussa Moumini.
Les combats ont intensifié jusuqu’à 14h, avant que les combattants de JNIM n’abandonne lieu pour se replier sur la frontière malienne. Les combats ont fait plus de 50 morts dans le rang de JNIM et 40 autres combattants de JNIM ont été capturé par l’Eigs. Selon nos informations, les combattants de EIGS ont perdu une douzaine d’hommes.
Il faut rappeler que il y a quelques jours les combattants de l’Eigs dans le Macina ont subi une grande défaite suite aux combats avec les hommes de Amadou Koufa.
Jack Dzaku
NordSud Journal