La double attaque survenue ce vendredi 2 mars à Ouagadougou n’a toujours pas été revendiquée. Des hommes ont ouvert le feu sur l’état-major des armées du Burkina Faso, mais aussi en direction de l’Ambassade de France.
Au lendemain de l’attaque, la capitale du Burkina Faso a retrouvé son calme ce samedi 3 mars. Une tranquillité vécue comme précaire alors que le pays a déjà essuyé quatre attaques jihadistes en deux ans. Hier, la panique a saisi Ouagadougou. La ville a subi plusieurs attaques simultanées. Un commando de cinq hommes en civil et armés de kalachnikovs a tenté de s’introduire dans l’Ambassade France. Les militaires sur place et les forces burkinabées essuient des tirs nourris. Vers 11h, des hélicoptères débarquent des renforts, sans doute les forces spéciales françaises. Les assaillants sont neutralisés.
Aucune revendication pour le moment
L’état-major des armées burkinabé a également été pris d’assaut. La cible était une réunion du G5 Sahel qui doit mettre en place une force armée antiterroriste commune aux cinq pays de la région. Le commando fait aussi exploser une voiture piégée. Ces attaques qui ont fait une trentaine de morts n’ont pas été revendiquées. À Ouagadougou, les établissements scolaires et l’Institut français resteront fermés jusqu’à jeudi.