En effet, cette nouvelle devise qui a été validée par les 71 députés que compte le parlement en remplacement de la devise intitulée « Unité – Progrès – Justice », était déjà utilisée au Burkina Faso sous l’ère du capitaine Thomas Sankara (1983-1987). ). 

Selon le gouvernement de la transition, qui a expliqué dans un communiqué fin août 2024, malgré le changement de dispositif intervenu en 1997, l’on note que « La Patrie ou la mort, nous vaincrons » reste et demeure dans la conscience populaire tout un symbole, quand il s’agit d’affirmer le sentiment patriotique et l’acceptation du sacrifice suprême pour la nation. 

« L’usage au quotidien de cet instrument aussi bien dans les discours officiels que dans la vie courante des Burkinabè n’est plus à démontrer », a indiqué le gouvernement de la transition, affirmant que cette nouvelle invention renforcera le sentiment patriotique et permettra de conformer les dispositions de la Constitution à l’usage et à la volonté populaire.