Selon des sources militaires, une des personnes qui ont attaqué la caserne de Yimdi a été abattue dimanche près de la frontière du Burkina avec le Ghana voisin.

L’incident est survenu lors d’un échange de tirs entre lui et un détachement de l’armée burkinabè.

Cet individu faisait partie d’un groupe de sept personnes appartenant à l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) contre lesquelles l’armée a lancé samedi un avis de recherche avec publication de leurs photos et identité.

Selon le correspondant de la BBC, cinq assaillants ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de franchir la frontière du Burkina avec le Ghana.

Ces arrestations interviennent après celles de onze autres suspects vendredi et samedi, dont dix militaires et un civil religieux, selon des sources sécuritaires.

Rejetant des allégations de ‘’négligence de l’armée burkinabè’’ ayant favorisé l’attaque du camp militaire de Yimdi, le commandant Mahamadou Bonkoungou a déclaré qu’il n’y avait pas eu de négligence sur le site de Yimdi.

‘’Je voudrais préciser que les hommes ont eu la posture qu’il fallait et que c’est d’ailleurs grâce à cette posture qu’il n’y a eu que quelques fusils qui ont été emportés’’, a précisé M. Bonkoungou.

Il a souligné par ailleurs que ‘’les assaillants n’ont pas emporté de munitions, car les munitions et les armes n’étaient pas entreposées au même endroit’’.

Selon les enquêteurs, les auteurs du camp de Yimdi ont probablement voulu s’équiper pour ‘’attaquer la prison militaire afin de libérer certains de leurs camarades qui y sont détenus’’.

Source: BBC