Le Bureau du Vérificateur général (BVG) a noté avec satisfaction que la mairie de la Commune II du District de Bamako a mis en œuvre 75 % des recommandations de ses recommandations afin d’améliorer la gestion municipale.
Dans son rapport de vérification de performance effectuée en 2018, le Vérificateur général avait fait des recommandations à la mairie de la commune II du District de Bamako, aux fins de corriger les dysfonctionnements constatés pour une meilleure gestion administrative et financière au sein de ladite structure. A cet effet, une mission de suivi des recommandations a été effectuée en 2019 pour s’assurer de la mise en œuvre des recommandations formulées lors de la vérification initiale ; apprécier leur niveau de mise en œuvre et la correction des faiblesses constatées.
Le constat est que le taux de recommandations entièrement mises en œuvre est de 75 % sur les huit applicables. Sur les 16 recommandations formulées par l’équipe de la vérification initiale, 6 sont entièrement mises en œuvre, soit 75 %. Et 2 sont partiellement mises en œuvre, soit 25 % et 8 sont sans objet. Le taux de mise en œuvre totale est déterminé sur les 8 recommandations applicables en dehors de celles sans objet.
Les recommandations entièrement mises en œuvre sont, entre autres, la tenue d’un registre de demandes de parcelles, la soumission à la délibération du Conseil communal, les recrutements d’agents, le remboursement de la somme due à l’Etat sur les frais d’édilité, la tenue des documents de la comptabilité-matières par les services de la commune II…
Par rapport aux recommandations partiellement mises en œuvre, la mairie de la commune II n’a pas prévu dans tous les contrats de marché des dispositions sur les retards de livraison ; les bénéficiaires ne signent pas systématiquement les attestations de service fait et les PV de réception.
Pour ce qui est des recommandations non applicables, l’équipe municipale n’a plus attribué de parcelle appartenant à l’Etat ; elle n’a pas reçu de don en l’absence de délibération du Conseil communal et elle n’a pas attribué de parcelle sans l’autorisation du Conseil communal.
Kader Toé
Source : Le Matin