Dans le cadre du respect des textes, le Projet de Loi de finances 2022 fait l’objet d’une séance d’arbitrage politique engagée par le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alousséni Sanou.
Selon des données, dans le cadre de l’élaboration du Budget d’Etat pour le compte de l’année budgétaire 2022, le ministre de l’Economie et des Finances, M. Alousséni Sanou a débuté la séance de l’arbitrage politique, conformément aux textes en la matière.
Il ressort des explications des spécialités du budget que la séance de l’arbitrage politique intervient après celle de l’arbitrage technique réalisée entre la Direction Générale du Budget, la Direction Nationale pour la Planification du Développement et les Directions Centrales et rattachées des différents Ministères ainsi que les Institutions de la République et les autorités indépendantes.
Les données fournies par les spécialistes mentionnent que la séance de l’arbitrage politique du Budget d’Etat constitue un véritable dialogue de gestion entre le Ministère de l’Economie et des Finances et les Ministères sectoriels ainsi que les institutions et les autorités indépendantes. Aux dires de ceux-ci, elle a pour but d’affiner la qualité de la programmation budgétaire et d’accroître l’efficacité de la dépense publique de l’Etat. Elle permet ainsi d’obtenir un consensus sur les allocations budgétaires prévues dans le budget d’Etat. Des données laissent entendre que lors des discussions, il s’agit de confirmer ou pas les allocations retenues lors de l’arbitrage technique et d’échanger sur les diverses préoccupations.
Au bout du processus engagé autour de cette séance, un maximum de consensus sera dégagé sur les prévisions budgétaires afin de permettre au Ministère de l’Economie et des Finances d’élaborer l’avant-projet de budget d’Etat qui sera présenté au Premier ministre lors d’un Conseil de Cabinet organisé à cet effet. Les spécialistes révèlent qu’ensuite, le projet de budget d’Etat sera présenté en Conseil des Ministres pour son adoption, et par la suite, il sera approuvé par l’Assemblée nationale ou par ordonnance sous le nom de loi de finances.
Il est important de (…)
TOUGOUNA A. TRAORE
Source: NOUVEL HORIZON