Les interprétations malsaines de ses nobles propos. Depuis toujours, et davantage de nos jours, le manque d’inspiration et la paresse intellectuelle ont souvent conduit certains medias à vendre des illusions pour assouvir des desseins inavoués.
Les exemples sont légions et restent dommageables pour l’opinion nationale qui voudrait bien s’abreuver à la source de la bonne information. Les Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont suivi avec un réel intérêt, à l’Assemblée Nationale, les différentes interventions du Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, le Général de Division Salif TRAORÉ.
Celui-ci, dans ses propos, a été on ne peut plus clair, car livrés dans une approche communicationnelle digeste qui fut à hauteur d’écoute et de compréhension. Malgré cela, des esprits retors ont trouvé le moyen de lui prêter des propos jamais tenus, du genre « bientôt je vous livrerai les noms des auteurs des massacres de Ogossagou ».
Le bon sens seulement suffisait pour comprendre que ce rôle est loin d’être dévolu au Ministre en charge de la Sécurité. On aurait évoqué le Procureur de la République ou même le Ministre de la Justice et on aurait trouvé une dose de cohérence et de congruité. C’est là que se joue la crédibilité, toute la toute la crédibilité des hommes d’honneur et non dans l’affabulation, le mensonge puéril.
En sus, l’inculture peut-elle être poussée jusqu’à ignorer le sens donné à la sous-traitance de la Sécurité. En clair, la sécurisation des personnes et de leurs biens est une mission régalienne de l’Etat. Elle ne saurait aucunement être sous-traitée. Autrement dit, elle ne doit faire l’objet d’aucune procuration à quels que individus ou groupuscules que ce soit.
L’Association Dana Amassagou, par essence et dans l’esprit de sa création, elle n’a jamais indiqué à l’Etat qu’elle se substituait à elle dans la sécurisation des populations. Nulle part, dans ses objectifs prescrits dans ses statuts, elle n’a laissé penser à cette entreprise. En voulant outrepasser donc ses objectifs, cette Association se retrouverait de facto en délicatesse avec l’Etat, et à ce niveau, celui-ci a l’obligation de prendre ses responsabilités toutes ses responsabilités. Et ce qui fut fait !
Que les âmes damnées se taisent alors et pour toujours.
Figaromali