Fidèle à la tradition, les responsables du Comité exécutif de l’ADEMA-PASJ ont présenté à la presse leurs vœux pour l’année 2018. C’était le samedi 27 janvier 2018 au siège du parti sous la présidence du Pr Tiémoko Sangaré, premier responsable de l’Adéma. On notait la présence de plusieurs membres du Comité exécutif, d’autres responsables du parti et de nombreux militants. Dans sa déclaration liminaire, le président de l’Adéma dira que «la page de l’année 2017 que nous venons de tourner, sans déchirer, a été pleine d’évènements et d’enseignements pour notre parti, notre pays, pour l’Afrique et pour le monde». Ainsi, pour lui, au plan sécuritaire, l’année 2017 a été rude et assez éprouvante pour le Mali avec plusieurs victimes, civiles et militaires, des attaques des terroristes. Sur le plan politique, il rappellera que 2017 a, surtout été marqué par la controverse ayant entouré l’organisation du scrutin référendaire, avec son lot de contestations et de manifestations diverses. Aussi, l’année 2017 a été marquée par le processus d’organisation des élections régionales, locales et communales partielles, qui ont toutes été reportées. Il a, au passage salué le président de la République pour son sens élevé, à travers le report desdits scrutins. «Ce recul que d’aucuns ont qualifié de faiblesse de l’Etat, participe, de notre point de vue, de cette volonté constante d’unir tous les Maliens autour de l’essentiel» dira-t-il.
Pour le Pr Sangaré, l’année 2018 s’annonce comme celle de toutes les attentes et de toutes les alertes. Car, elle connaitra trois grandes consultations électorales, chacune portant en elle sa charge d’incertitudes et de tensions.
Ainsi, s’agissant de la présidentielle de 2018, le premier responsable des abeilles dira qu’à près de 6 mois dudit scrutin, « nos militants à tous les niveaux et au-delà, s’interrogent sur le choix qui sera celui de l’Adéma. Cette question qui taraude beaucoup d’esprits est depuis un certain temps, abordée avec méthode, clairvoyance et sérénité par la direction du parti». C’est ainsi, dit-il « le Comité exécutif a organisé une retraite qui a défini les conditions de notre participation aux élections présidentielles prochaines». En effet, voici, un extrait de la déclaration politique issue de ladite retraite : « Le Comité exécutif a conclu sur la nécessité d’inscrire ses actions dans le cadre d’une coalition forte de partis fondée sur une nouvelle offre politique, condition indispensable à toute victoire en 2018. A cette fin, le Comité élaborera, dans les meilleurs délais, un projet de plateforme politique assortie d’un programme. Cette plateforme servira de base de négociation autour des conditions de soutien au candidat rassembleur et consensuel, issu des rangs du parti, le cas échéant, du candidat issu de la coalition d’un ensemble de partis politiques ».
Sur cela, le président ajoutera que « la décision sera prise et l’Adéma sera au rendez-vous de 2018». Et cela avec son propre candidat issu de ses rangs ou en soutien à un autre candidat. Comme pour dire que le Comité exécutif n’a pas bouclé son travail. S’il décide, l’Adéma aura un candidat, le cas échéant, les abeilles inscriront leurs actions dans le cadre d’une coalition pour la présidentielle de 2018.
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L’édition 2018 de la journée internationale de la Douane célébrée au sous le thème «la sécurité de l’environnement commercial»
Les gabelous du Mali ont mis deux jours à profit pour célébrer la journée internationale de la douane à travers plusieurs activités. La célébration de cette journée s’est déroulée les 25 et 26 janvier 2018 sous le thème «la sécurité de l’environnement commercial» et avait comme slogan «un environnement commercial sûr au service du développement économique». La première journée de cette célébration a été présidée par le président de la République. Elle a été marquée par l’inauguration, dans la cour de la Direction générale des Douanes maliennes, d’un monument aux morts, en souvenir au sacrifice d’agents des Douanes tombé pour la patrie. Cette inauguration a été suivie par le dépôt de gerbes de fleurs au pied dudit monument par le président IBK qui a profité de l’occasion pour rendre un hommage mérité aux soldats de l’économie. Après cela, les douaniers maliens se sont réunis pour célébrer 42 agents de la douane malienne qui ont fait valoir leur droit à la retraite cette année. Un chèque de 84 millions de F CFA a été remis à ces partants à la retraite, suivie de la remise symbolique des effets et insignes de corps. La journée du 25 janvier s’est poursuivie par un déjeuner de presse au cours duquel le premier responsable des douaniers du Mali, l’inspecteur général Aly Coulibaly a évoqué avec les hommes de média les différents chantiers et défis auxquels ce corps fait face. Il a souligné le vaste chantier des réformes engagées depuis quelques années pour plus de maillage du territoire avec des moyens techniques, matériels et humains déployés. M. Coulibaly et ses hommes se disent engager à tout faire pour lutter efficacement contre la fraude. Aussi, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, la Douane malienne, à en croire son directeur général, a fait beaucoup par des saisies d’armes, de munitions, de drogues et autres produits. A cela, il faut ajouter l’opérationnalisation des brigades fluviales douanières à Bamako, Mopti et Kayes. Parlant des recettes douanières, le DG dira qu’après avoir mobilisé plus de 525 milliards de F CFA en 2016, 585 milliards F CFA en 2017, la Douane malienne doit mobiliser cette année 641 milliards FCFA. La journée du 25 a pris fin par un match de football opposant l’AS-Douanes du Mali à celui du Burkina. S’agissant de la journée du 26 janvier proprement dite, elle a été aussi marquée par plusieurs activités. Il s’agit de la projection d’un film documentaire sur les douanes maliennes, de la remise de certificats de mérite et de la présentation du portail d’information sur le Web de l’Administration des Douanes du Mali. Ensuite, un panel a été constitué pour une conférence-débats sur le thème « la contribution de la Douane à la création d’un environnement commercial sûr au service du développement économique».
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Pour mieux assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, bientôt la mise en place de la Police de proximité
Les plus hautes du pays ont engagé des reformes sécuritaires pour la mise en place de la Police de proximité. Ainsi, dans le cadre préparatoire de la mise en place de cette police de proximité dans les communes de Bamako et environs, pour la sécurité des personnes et de leurs biens, le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile a entamé une série de rencontres d’échanges avec les différents acteurs sur le sujet. De ce fait, le mercredi 24 janvier 2018, une journée d’échanges a réuni les responsables des services centraux de la sécurité, à savoir la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Garde Nationale et la Protection Civile et les élus des communes de Bamako et environs. La rencontre s’est déroulée au ministère de la Sécurité et de la Protection Civile sous la présidence du secrétaire général dudit département, M. Azer Kamaté. Pour les initiateurs de la réunion, cette rencontre a été organisée pour permettre aux services centraux de la sécurité et aux élus locaux de définir un plan d’actions qui permettra aux communes urbaines et rurales de mieux prendre en compte la question de la sécurité. Pour le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, cette rencontre reste la volonté commune d’offrir un cadre de vie meilleure aux concitoyens. Selon lui, la police de proximité permettra de mieux assurer la sécurité des personnes et des biens à travers sa diligente mise en œuvre. Mais aussi, elle permettra de mieux préparer la mise en place des commissions sécurité au niveau des différentes communes pour enfin aboutir à la grande commission intercommunautaire au niveau du District de Bamako. Aussi, ce sont les communes de Bamako et environs qui ont été retenus pour la phase test. Car, au terme, chaque commune du Mali doit du reste être dotée d’une Commission de sécurité, regroupant tous les acteurs impliqués au niveau communal.
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LA CHINE A REMIS A NOTRE PAYS UN LOT DE MEDICAMENTS ET DE MATERIELS D’UNE VALEUR DE 215 MILLIONS DE F CFA
La République populaire de Chine est un partenaire stratégique de notre pays. Elle aide depuis des décennies le secteur de la santé. Actuellement, elle apporte un accompagnement de qualité à l’Hôpital du Mali où officie son équipe médicale. Elle a, une fois de plus, remis à notre pays un important lot de médicaments et d’équipements. La valeur des médicaments chinois offerts est estimée à un peu plus de 90 millions de F cfa. Quant à l’équipement d’ophtalmologie, il a coûté 125 millions de F cfa. La cérémonie de remise s’est déroulée, mercredi dernier, à l’Hôpital du Mali, fruit de la coopération sino-malienne. On notait la présence de l’ambassadeur de Chine dans notre pays, Mme Lu Huiying, du secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Salif Samaké et du directeur adjoint de l’établissement hospitalier, Ousmane Attaher Dicko. Il faut retenir que ce don apportera une réelle bouffée d’oxygène dans la prise en charge de certaines pathologies, notamment celles qui représentent de véritables problèmes de santé publique dans notre pays. En termes clairs, il renforcera les capacités de traitement du seul établissement hospitalier de la rive droite. Mme Lu Huiying dira que le nouvel équipement contenant le microscope opérationnel, le B-ultra ophtalmologique aidera énormément à élever la capacité de traitement et à faciliter le travail des médecins. Pour elle, c’est la coopération entre nos deux pays, dans le domaine de la santé, qui s’élargit de façon inébranlable. Et l’ambassadeur de la République populaire de Chine de préciser que ce domaine constitue une partie irremplaçable dans les relations bilatérales entre nos deux pays, avant de rappeler que depuis 50 ans, les médecins chinois travaillent main dans la main avec leurs confrères maliens pour donner des soins adéquats aux Maliens. Ce domaine est particulièrement riche et indispensable pour le bien-être de la population. Mme Lu Huiying s’est dite convaincue qu’avec les efforts des deux parties, le domaine de la santé ira encore plus loin. Le secrétaire général a estimé que le geste accompli par la République populaire de Chine est la preuve d’une amitié sincère et constante envers le Mali. C’est également la preuve d’un engagement et d’une collaboration, sans faille, entre les praticiens chinois et maliens dans l’amélioration de la santé de la population. Salif Samaké a aussi rappelé que depuis 50 ans, la coopération sino-malienne a permis de sauver beaucoup de vies, soulager des patients et renforcer le plateau technique. Il a assuré que toute l’attention requise sera portée sur les médicaments et équipements pour mieux répondre aux attentes de la population. Enfin, il a confié que les donateurs souhaitent approfondir la réflexion sur un renforcement du système de santé.
Source: infosepte