Le crash de deux hélicoptères français fait treize morts
Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort dans une collision accidentelle entre deux hélicoptères lors d’une opération de combat contre des djihadistes au nord du Mali. Selon le communiqué publié par L’Élysée le mardi matin : « Six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ». De source officielle, le président français Emmanuel Macron a salué le « courage » des soldats « morts pour la France ».
Rencontre entre IBK et la CMA pour débloquer les travaux du comité de suivi de l’accord
Quarante-huit heures, après une déclaration des membres du Conseil de sécurité des Nations unies concernant l’arrêt des travaux, depuis presque trois mois, du comité de suivi de l’accord (CMA), le président de la République du Mali, S.E.M. Ibrahim Boubacar Keïta a rencontré, le samedi 23 novembre 2019, les responsables de la (CMA), Coordination des mouvements de l’Azawad pour débloquer la situation. Même si rien n’est sorti de cette rencontre entre l’État malien et la CMA, la déclaration des responsables du conseil de sécurité des Nations unies indiquait que la « mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali a besoin d’être accélérée ». Les responsables onusiens avaient également exprimé « leur profonde préoccupation devant la situation sécuritaire et humanitaire au Sahel », avant de souligner « l’importance d’une mise en œuvre intégrale, effective et inclusive de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali ». A noter qu’en septembre dernier, la 38e réunion du CSA, qui devait se tenir à Kidal a été annulée à la dernière minute dont la réaction de la CMA dénonçait la « décision d’annuler la tenue du CSA à Kidal sur la seule demande de la partie gouvernementale ». A l’époque, le président du CSA, l’Algérien Ahmed Boutache, avait justifié cette annulation « pour des raisons d’État impératives »
L’Assemblée nationale du Mali adopte une série de projets de loi
Le jeudi dernier, lors de la séance plénière et en présence de plusieurs membres du gouvernement, les députés maliens ont adopté plusieurs projets de loi, dont celui portant répression de la cybercriminalité. Un texte qui a pour objet de déterminer les infractions relatives à la cybercriminalité, ainsi que la procédure suivie en la matière sachant il n’y’avait pas de pas de texte réprimant les infractions de cybercriminalité au Mali. Il a été approuvé par 103 voix pour, 0 contre et 0 abstention. Les députés ont validé également le texte sur la création du Conseil supérieur de la jeunesse et le projet de Code d’éthique et de déontologie de l’agent de l’Administration publique.
Les représentants de la nation ont, unanimement, donné leur quitus au projet de loi portant ratification de l’Ordonnance n°2019-023/P-RM du 27 septembre 2019 portant modification de l’Ordonnance n°2014-003/P-RM du 15 janvier 2014 portant création de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR). Un texte qui prolonge la mission de la CVJR jusqu’au 31 décembre 2021, élargissant ses travaux qui couvriront, désormais, la période allant de 1960 à 2019. Ce qui permettra de prendre en charge, selon la cellule de communication de cette institution, les victimes des récents évènements, comme celles d’Ogossagou, Boulkessi, Indélimane, etc.
Ouverture du 8e congrès ordinaire de ACVGM
Le 25 novembre 2019, Le Directeur des Transmissions et des Télécommunications des Armées, le général Moussa M. Traoré a présidé l’ouverture du 8e Congrès ordinaire de l’Association Nationale des Anciens Combattants, Veuves et Victimes de Guerre du Mali (ACVGM), à la Maison des Anciens Combattants en Commune III de Bamako. L’objectif de ce 8e congrès ordinaire est d’examiner durant trois jours, le rapport d’activités et le rapport financier du bureau national, de procéder à la relecture des statuts et règlements et aussi d’élire les 22 nouveaux membres du bureau national, et cela pour 5 ans. Dans son intervention, le directeur de la DTTA, le général Moussa M. Traoré, non moins, représentant du ministre de la Défense et des anciens Combattants (MDAC), a invité les anciens combattants à soutenir et à accompagner notre pays dans la situation actuelle qu’il traverse. Selon lui, l’appui des ainés sera d’un atout capital afin de relever les nombreux défis qui s’imposent à nos Forces armées.Le président sortant du bureau national, le colonel à la retraite Issa Ongoïba a, pour sa part souligné que l’esprit de défense dans un cadre pédagogique doit être révélé aux générations montantes.
Le ministre de la Défense et des Anciens Combattants face aux députés
Jeudi 21 novembre 2019, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants le Général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé a été interpellé par les députés maliens sur la situation sécuritaire du pays, ainsi que sur l’accord de coopération militaire entre le Mali et la France. Cette interpellation intervient alors que les attaques meurtrières contre les forces armées maliennes ont fait Plus de 134 militaires maliens morts, en moins d’un mois, successivement dans les localités de Boulkessi, Indélimane et récemment Tabancort à la frontière nigérienne. Le ministre n’a pas manqué de signaler la difficulté de la situation : « La situation n’est pas facile, on ne peut pas la résoudre en un laps de temps ». Selon lui les problèmes de l’armée malienne sont un cumul de difficultés de plusieurs années.
Tout en déplorant la faiblesse et la défaillance des renseignements, le ministre de la Défense a insisté sur l’apport du vecteur aérien pour appuyer les troupes engagées au sol, le renforcement de l’effectif des militaires maliens afin de permettre à ceux qui sont régulièrement déployés sur le théâtre des opérations de récupérer. Selon lui, il faut au moins recruter plus de 10000 hommes. Concernant l’accord entre le Mali et la France le ministre de la Défense a tenu à préciser qu’il s’agit d’un traité pour augmenter les capacités des forces maliennes. Mais dans des domaines précis, a-t-il insisté :« Les forces armées maliennes ont un besoin crucial de flottes et des avions militaires » estiment certains spécialistes des questions sécuritaires. Pour repousser ces attaques, l’armée doit bénéficier d’un renseignement humain et être vigilante dans son recrutement, indiquent-ils.
Source: LE PAYS