Commission anticorruption : L’ONU rejette la décision du Guatemala
C’était lors d’une rencontre ce lundi 7 janvier 2019 à Washington avec le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, que la ministre guatémaltèque des Affaires étrangères, Sandra Jovel, a fait part à l’ONU, de la décision de son gouvernement, à travers une lettre, de mettre fin dans les 24 heures qui suivent à l’accord établissant la commission internationale de lutte contre l’impunité (CICIG) crée depuis 2007 afin d’assister les autorités guatémaltèques dans la lutte contre la corruption et plus particulièrement au niveau des dispositifs de sécurité clandestines. Les Nations unies ont vivement rejeté cette décision du Guatemala comme le dira son porte-parole, le lundi soir, dans une déclaration à la presse : « Le secrétaire général rejette fermement le contenu de la lettre qui lui est adressée. L’Organisation des Nations unies a eu des contacts constructifs avec le gouvernement Guatémaltèque, à divers niveaux, au cours des 16 derniers mois, conformément à l’article 12 de l’accord portant création de la CICIG, le mandat de la commission devrait prendre fin le 3 septembre 2019. D’ici là nous attendons du gouvernement guatémaltèque qu’il s’acquitte pleinement de ses obligations juridiques en vertu de l’accord ». À noter qu’en septembre 2018, le chef de la CICIG, Ivan Lelasquez était obligé d’exercer sa mission en étant hors de Guatemala suite à son interdiction par les autorités d’entrer à Guatemala. Selon la presse, le président guatémaltèque, monsieur Morales est soupçonné de financement illégal par la CICIG. Son fils et son frère sont également accusés de fraude fiscale dans le cadre des enquêtes.
ISSA DJIGUIBA
Santé : 41 agents socio-sanitaires formés à Sikasso sur le dépistage du VIH Sida chez les femmes enceintes
Lundi 7 janvier 2019, la troisième région du Mali, Sikasso, a bénéficié d’une formation sur le dépistage du VIH sida chez les femmes enceintes. Cette formation dont 41 agents socio-sanitaires ont bénéficié est rendue possible grâce au financement d’une organisation de l’ONG Kénédougou Solidarité mais aussi de l’UNICEF. Cette formation qui a duré trois jours s’est également axée sur la mise sous traitement ARV. Le but de ladite formation reste la réduction des écarts de programmation des femmes enceintes séropositives ainsi que des enfants infectés.
Nouvel An 2019 : Le chef de l’état malien reçoit à Koulouba plusieurs personnalités
Mardi 8 janvier 2019, le président de la République malien a reçu à Koulouba les familles fondatrices de Bamako, des leaders religieux ainsi que la presse nationale. Le but de cette visite comme à l’accoutumée était de passer leur message de meilleurs vœux au chef de l’État. L’occasion a été parfaite pour affirmer leur engagement auprès du locataire de Koulouba afin de relever les nombreux défis sous le poids desquels le pessimiste n’a plus droit à la parole.
Sécurité : La prison d’Ansongo butée à un problème multiforme
Le service pénitencier reste pratiquement absent à Ansongo. Comme cause, manque de personnels, de matériels, d’armes. Pour que la prison d’Ansongo soit rouverte, la demande s’élève à 20 agents. Pour la gestion des deux miradors dont elle dispose, il faudrait au moins 8 agents, dont le chef de poste et son adjoint. Outre cela, il faudrait avoir 2 agents dans la cour, 2 équipes de garde. Enfin, il conviendrait de pallier également au problème de matériels et d’armes, a-t-on appris de la Mikado FM.
Situation de la République centrafricaine : Un processus de dialogue envisagé par l’ONU, les partenaires régionaux et les pays voisins
Dans le cadre de l’instauration et du renforcement du processus de la paix et de la réconciliation, le chef du département des opérations de paix des Nations-Unies, Jean-Pierre Lacroix, s’est rendu mardi 8 janvier 2019 en Centrafrique. Une fois interrogé à son arrivée, Jean-Pierre a tenu d’expliquer lors d’un point de presse que l’année 2019 doit être une année de dialogue, d’apaisement et de réconciliation que l’ONU, les pays voisins et les partenaires régionaux sont ensemble résolus à œuvrer dans ce sens.
C’est parti pour le processus de dialogue et de la réconciliation centrafricaine de l’année courante. Un processus suffisamment approuvé par la déclaration du chef de département onusien en charge des opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix. À entendre lequel, « L’année 2019 doit être l’année de dialogue, de l’apaisement et de la réconciliation. Et nous sommes collectivement déterminés à travailler et à ne ménager aucun effort en ce sens ». C’est ainsi que Jean-Pierre s’est exprimé à son arrivée en Centrafrique lors d’un point de presse, avec à son côté Smail Chergui, non moins commissaire de l’Union africaine à la paix et à la sécurité. Ce dernier énonce en ces termes : « Notre première action pour l’année 2019 est de nous retrouver ensemble dans cette capitale avec les ministres de la région et les voisins de la République centrafricaine pour essayer de donner une impulsion décisive à la mise en œuvre de l’initiative africaine ». Jean-Pierre et Smail Chergui séjourneront à Bangui, capitale centrafricaine, durant deux jours dans le cadre de la relance et du maintien de la paix au nom de la communauté internationale entre les groupes armés et le gouvernement centrafricain. Les deux émissaires sont accompagnés du secrétaire général de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), de l’Ambassadeur Adolphe Nahayo et des ministres des Affaires étrangères des pays de la sous- région. Au cours de cette mission, la délégation doit rencontrer le président centrafricain Faustin Archange Touadéra, celui de l’Assemblée nationale et des membres du gouvernement ainsi que d’autres acteurs et partenaires centrafricains.
Mamadou Diarra
Grève de l’UNTM : le SUTEELEC s’est désolidarisé
Le Syndicat Unique des Travailleurs de l’Eau et de l’Electricité (SUTEELEC) affilié à l’UNTM n’a pas observé la grève qu’a entamée cette unité centrale hier. Les raisons de sa non-participation : le syndicat affirme n’avoir reçu aucune information ou explications précises en rapport avec le contenu du préavis. C’est en tout ce qu’il a expliqué dans son avis adressé aux travailleurs du secteur de l’eau et de l’électricité avant de les demander de vaquer normalement à leurs occupations professionnelles.
Lynchage de Mamarou SIDIBE et Oumar KANE à Dabalé/ Kangaba : La CNDH condamne et invite les populations à s’abstenir de se rendre justice
Mamarou SIDIBE et Oumar KANE ont été assimilés à des malfaiteurs et lynchés à mort le 27 décembre 2018 à Dabalé dans le cercle de Kangaba.Comme elle la toujours fait à chaque fois qu’il y a violation des droits de l’homme, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a condamné cet acte vindicte et a appelé les populations à s’abstenir de se rendre justice.
Face à cette situation qu’elle qualifie d’inadmissible, la CNDH Appelle les autorités judiciaires compétentes à rechercher, poursuivre et juger toute personne impliquée dans la perpétration de ce crime, conformément à la loi. Elle a aussi rappelé que nul n’est à l’abri de tels actes dès lors qu’il suffit parfois de se trouver au mauvais moment et au mauvais endroit. Me Malick Coulibaly et ses collègues exhortent les acteurs judiciaires à améliorer leurs performances dans la lutte contre la délinquance violente et à ne point abdiquer aux populations la sécurisation des personnes et de leurs biens. Au Ministre de la Justice, la CNDH recommande d’édicter les lignes directrices pour un traitement rigoureux et diligent des atteintes aux personnes et aux biens. Enfin, a invité les populations à s’abstenir de se rendre justice et à plutôt conduire devant les autorités compétentes les personnes supposées avoir commis ou tenté de commettre des infractions ou autres actes malveillants.
Source: le Pays