Courant le mois de carême, une paisible citoyenne en la personne de Salimata Maïga fut victime d’un braquage à main armée devant leur porte aux environs de 19 heures sis à Boulkassoumbougou. Par peur d’être tuée par les braqueurs, elle leur céda son téléphone et sa moto Djakarta. Après leur forfait, les malfrats ont abandonné aussitôt les lieux.
La même nuit, la bonne dame alla porter plainte au 12ème arrondissement, connu par son efficacité dans la traque des malfrats. C’est ainsi que Yaya Niambélé, commissaire par intérim dudit commissariat de police a aussitôt instruit à la Brigade de recherche (BR) avec à sa tête l’imperturbable Danseyni Koné de procéder aux enquêtes.
Pour ce faire, elle fera sur place une réquisition sur le numéro de la victime qui déclenchera à l’arrestation dans la nuit du 04 au 05 novembre 2018, de 4 éléments en possession d’un pistolet automatique, trois couteaux, 3 téléphones portable et des munitions. Il s’agit d’Aboubacar Diarra, Yaya Diarra, Mamoutou Sidibé et Baba Traoré qui seront conduits en même temps au commissariat. Leur mode opératoire était de suivre à trois sur deux motos Djakarta les motocyclistes jusqu’à ce que ceux-ci soient isolés pour les braquer afin de les dépouiller de leurs biens.
A la même date aux environs de 0 heure, la batterie d’un camion remorque stationné non loin de la mairie de Sangarebougou, un des quartiers riverains de la commune I fut enlevée par des voleurs. Le lendemain matin, le chauffeur du véhicule constata cet état ce fait au moment où il voulait démarrer l’engin. C’est ainsi que il alla porter plainte contre x au commissariat du 12ème arrondissement.
En effet, les limiers dudit commissariat dirigés par le même Danseyni Koné ont procédé aux enquêtes. Toute chose qui aboutira à l’interpellation de deux jeunes répondant aux noms de Dramane Koné et Lassana Traoré. A l’interrogatoire, les jeunes bandits ont reconnus les faits qui leur étaient reprochés. Il s’est aussi avéré que les voleurs sont connus des archives de la police. Selon le chauffeur du camion, la valeur de la batterie est estimée à 75.000 FCA.
Face à ces incessants vols et braquages dont sont victimes les paisibles citoyens, le commissaire Niambélé lance un appel pressant aux populations de sa zone d’intervention de signaler aux forces de sécurité tout cas de suspicion.
Selon lui, le policier ne saurait être charlatan ni marabout. ”C’est avec la collaboration qu’ensemble nous pouvons efficacement lutter contre le banditisme dans notre société” dixit le commissaire Niambélé avant d’ajouter qu’ils ne vont jamais fléchir car ils ont opté pour mener à bien leur mission régalienne.
AMT
Source: Le 22 Septembre