Bougouni, 11 novembre (AMAP) Une trentaine de participants des Communes de Koumantou et Ouroun, dans le Cercle de Bougouni, ont pris part, vendredi, à un atelier de validation des plans de plaidoyer des plateformes communales « faim zéro », en vue d’amener leurs membres et autres acteurs impliqués dans la promotion de la sécurité alimentaire nutritionnelle, à s’approprier les différents plans de plaidoyer et à les valider.
L’objectif global de ce projet pilote de lobbying et plaidoyer est d’accompagner, à long terme les autorités locales, les organisations de la société civile, ainsi que les acteurs du secteur privé, à rendre, progressivement, effectif le droit à une alimentation et à une nutrition adéquate, contribuant, ainsi, à l’atteinte de la cible 2 des Objectifs de développement durable (OMD).
Financé par l’ONG néerlandaise ICCO coopération et ses partenaires, le projet pilote est mis en œuvre par le consortium des ONG, Conseils et appui pour l’éducation de base (CAEB), l’Association malienne pour la sécurité et la souveraineté alimentaires (AMASSA) et Oeuvre malienne pour l’enfance du Sahel (OMAES), pour une durée de deux (02) ans, dans les communes de Sincina et M’Pessoba (Cercle de Koutiala) et dans les communse de Koumantou et Ouroun (Cercle de Bougouni).
Ainsi, des plateformes communales « faim zéro » ont été mises en place dans les quatre communes d’intervention et leurs membres formés sur les techniques de plaidoyer lobbying, de communication et de négociation. A l’issue de ces formations et à la lumière des résultats de l’enquête de ménages commanditée par ICCO, un modèle de plan de plaidoyer a été élaboré par les agents d’appui de CAEB, AMASSA et OMAES, à l’intention des plateformes communales « faim zéro ».
Dans leurs missions d’appui à l’Etat malien pour la mise en œuvre de ses politiques et programmes de développement, ces structures travaillent, depuis plus de deux ans, dans la promotion de la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la réduction du travail des enfants sur les chaînes de valeurs agricoles et minières. Elles disposent d’informations pertinentes sur la situation de la sécurité alimentaire, au niveau nationale, sur la base de leurs acquis, de leurs propres recherches et de leurs analyses documentaires.
Pour leur part, les autorités locales devraient montrer leur intérêt et leur engagement véritables en faveur d’un développement inclusif et durable.
MSM/MD (AMAP)