Le Réseau de la jeunesse africaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent a organisé le 21 décembre à Université de Bamako une conférence débat avec les étudiants sur le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Des experts de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) ont animé la séance.
Placée sous le thème “la jeunesse, actrice et victime de blanchement d’argent et du financement du terrorisme”, cette conférence débat organisée par le Réseau de la jeunesse africaine pour la lutte contre le blanchiment d’argent visait à donner une orientation à la jeunesse dans la lutte contre ce fléau.
Daniel Marc Guindo, président national du RE-J-ABA, a souligné que son Réseau a été mis en place à la demande des jeunes de l’Uémoa à la suite d’un concours d’art oratoire entre les universités des pays de l’Union.
Le Réseau a pour mission principale d’informer, former et sensibiliser le maximum de jeunes pour qu’ils soient au-devant de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Pour la formation des étudiants de l’Université de Bamako, le RE-J-ABA a fait appel aux experts de la Centif. Pour Mme Touré Aminata Dembélé, secrétaire générale de la Centif, l’implication de la jeunesse est indispensable pour prévenir le blanchiment de capitaux.
“Le blanchiment d’argent sale et le financement du terrorisme constituent des phénomènes très pervers, leurs auteurs et complices peuvent provenir de toutes les couches de notre société ou infiltrer les secteurs d’activités les plus insoupçonnées, pour les détruire lentement mais sûrement”, a-t-elle souligné.
A en croire Mme Touré, personne ne peut mesurer avec exactitude les sommes d’argent sale que brassent les criminels financiers transnationaux dans le but de leur donner une apparence licite.
“En 2016 déjà, la Banque mondiale estimait 1200 milliards d’euros, soit plus de 786 000 milliards de F CFA, le produit du crime recyclé chaque année à travers le monde”, a regretté la secrétaire générale de la Centif….Lire la suite sur Aumali
Maliki Diallo
Source: L’Indicateur du Renouveau