La Cédéao a été appelé au secours par les tenants du régime afin d’intimider le Peuple Malien en faisant circuler toutes sortes de rumeurs sur d’éventuelles sanctions qui seraient prises à l’encontre des dirigeants du M5-RFP ou encore la mise sous embargo du pays en cas de démission d’IBK… Toutes ces rumeurs démontrent bel et bien que les tenants du régime sont au bord de la crise des nerfs. Ils ignorent que la Cédéao est une organisation interétatique et non supranationale. Au demeurant, la Cédéao est mal placée pour donner des leçons de démocratie au Mali.
Où était-elle lorsque le dictateur Blaise Compaoré violait les textes communautaires ainsi que le régime de sanction voté par les Nations Unies en appuyant les rebelles du NPLF de Charles Taylor au Libéria. Où était la Cédéao lorsque le dictateur loufoque Yaya Jammeh en Gambie bravait l’organe communautaire et communauté internationale pendant 23 années d’affilée (1994-2017) ?
Plus récemment, la Cédéao n’est-elle pas coupable de déni d’assistance à un peuple en danger lorsque Alpha Condé, qui a rejoint les rangs des dictateurs sanguinaires africains, tiraient à balles réelles sur ses opposants hostiles à son funeste projet d’imposer un troisième mandat afin de se pérenniser au pouvoir, à l’instar de son prédécesseur, le sinistre dictateur Lansana Conté.
Source : Le Poing