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Bilan provisoire de la Prise de Ménaka : – Une vingtaine de séparatistes faits prisonniers -10 caisses de munitions saisies chez Alhader Faki, le représentant du HCUA et des mitrailleuses de marque française

Une vingtaine de séparatistes faits prisonniers,  des armes, dont des mitrailleuses de marque française, dix caisses de munitions saisies chez le représentant  du HCUA, Alhader Faki. Tel est le bilan provisoire des accrochages survenus entre les forces patriotiques et les rebelles kidalois. Lesquels ont été chassés hors et loin de Ménaka.

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C’est un véritable revers que les séparatistes ont subi avant hier lundi à Ménaka, lors des accrochages qui les ont opposés à la plateforme des forces patriotiques. En effet, dans le cadre de la signature de l’Accord de paix le 15 mai à Bamako,  certaines composantes de la plateforme ont entrepris une campagne de sensibilisation dans la localité d’Azolt, à une quarantaine de kilomètres de Ménaka, lorsqu’elles ont été attaquées par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).

Les séparatistes ont été repoussés et poursuivis jusque hors de la ville. Au cours des combats, une vingtaine d’entre eux ont été faits prisonniers, beaucoup  d’autres ont fui. Les rebelles kidalois semblent avoir aussi enregistré de nombreuses pertes en vies humaines dans leur rang. En plus de ce  retrait forcé des assaillants de Ménaka, les forces patriotiques ont saisi des armes dont  des mitrailleuses de marque française et dix caisses de munitions au domicile d’un certain Alhader Faki, le représentant du HCUA à Ménaka.

La population  a marché, hier mardi 28 avril, en direction du camp de la MINUSMA, pour réclamer le retour de l’administration et de l’armée. Elle a demandé aux forces de sécurité malienne d’occuper ses positions dans la ville.

La population a,  au cours de cette marche qui a mobilisé toutes les communautés, réaffirmé  son attachement à l’Etat unitaire et déclaré que  » Ménaka n’est pas et ne sera jamais l’Azawad « . Une délégation des marcheurs a même pu rencontrer l’armée malienne au camp n°2 pour l’exhorter  à sortir de sa situation de  » cantonnement  » afin de veiller sur les personnes et leurs biens. Actuellement, ce sont les éléments des forces patriotiques qui tiennent les différents check-points de la ville.

Rappelons que Ménaka a été occupée dans le sillage des évènements sanglants du 17 et 21 mai à Kidal. Le MNLA rejoint par le HCUA, le MAA et leurs alliés narcojihadistes s’étaient depuis installés dans une partie de la ville en  y faisant  régner la terreur sur les habitants non acquis à l  » Azawad « .Ménaka a toujours été au cœur du dispositif des différentes  rébellions qui ont secoué le nord de notre pays. Les premiers coups de feu de la rébellion de 1990 sont partis de cette localité.

En janvier 2012, Ménaka a été la première ville occupée par la rébellion kidaloise de la même année qui va embraser par la suite les grandes villes du nord.

Abdoulaye DIARRA

Source: L’Indépendant
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