Après deux semaines d’intenses négociations internationales dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCCJ à Marrakech, l’heure est au bilan. Une raison pour le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) d’organiser hier à travers la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), une rencontre de restitution des résultats de la COP 22 jugés satisfaisants.
Ramatoulaye Ndiaye Dieng a profité de cette tribune pour lancer un appel : « Nos émissions de gaz à effet de serre sont marginales, mais nous subissons de plein fouet les effets de changement climatique. Et nous devons nous adapter à accroître la résilience des populations africaines face à ce fléau. Donc la question de l’adaptation est extrêmement importante et sa prise en charge ». Elle présidait à l’Amphithéâtre du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEED) l’atelier de restitution de la 22ème Conférence des parties sur les changements climatiques (Cop 22), où le secrétaire général a rappelé qu’à l’édition précédente chaque pays avait pris l’engagement de réduire ces gaz à effet de serre pour qu’ensemble l’objectif puisse être atteint afin de maintenir le réchauffement climatique à 2°C. « Pour cela, il faut des financements », a-t-elle encore demandé aux pays développés pour régler définitivement le problème de réchauffement.
Pour Marilyne Diarra de la Direction de l’environnement et des établissements classés (DEEC), point focal de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, à part le flottement dû au changement politique aux Etats-Unis lors de la COP22 de Marrakech, « tout c’était bien passé », parce que dira-t-elle : « Cette conférence a permis de faire la revue sur plusieurs points dont nous avons satisfaction ». Avant de conclure : « Le groupe africain souhaite que le financement du Fonds d’atténuation soit relevé d’ici 2020, pour atteindre les 100 milliards de dollars ».