Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a suscité un vif émoi dans une partie de l’opinion israélienne et internationale en brandissant le jour des élections le 17 mars le spectre d’électeurs arabes acheminés « en masse » jusqu’aux bureaux de vote dans des autocars affrétés par ses adversaires pour faire tomber le gouvernement de droite.
Après que le président américain Barack Obama ait critiqué ses propos, c’est au tour de Reuven Rivlin de l’accuser de saper la démocratie: « Une forte participation, c’est la concrétisation de la démocratie […] Ne serait-il pas affreux que ce devoir démocratique soit considéré comme une malédiction, un objet d’alarme? Celui à qui un bulletin dans une urne fait peur finira par voir des pierres jetées dans la rue ».
Ces déclarations ont eu lieu peu de temps avant la cérémonie au cours de laquelle il lui a officiellement confié le soin de former son quatrième gouvernement.
ats/fme