En l’espace d’une semaine, deux supermarchés ont été attaqués à Cotonou, capitale du Bénin.
En début de semaine, six individus cagoulés ont attaqué un autre super marché de Cotonou et tiré des coups de feu dans la foule.
L’attaque a fait plusieurs blessés parmi les clients et le personnel de sécurité.
Selon Joel Atayi Guedegbe, expert en gouvernance, « il n’est pas compréhensible que des tels braquages se produisent en ville, dans un rayon d’environ 800 mètres et non loin de trois commissariats. »
La population dénonce la recrudescence de ces braquages à main armée. Elle se pose des questions sur l’efficacité des forces de l’ordre qui n’arrivent pas arrêter les braqueurs. « Les policiers et gendarmes font souvent des opérations de contrôle sur les routes et arrêtent les taxi-motos. Quand, il y a braquage, rien n’est fait. On se demande comment fonctionne les services de renseignement béninois qui semblent dépassés par les évènements, » ajoute l’expert en gouvernance.
Certaines personnes se posent la question de savoir si les braqueurs ne bénéficient pas de certaines complicités.
D’autres supputent en disant que « les braqueurs seraient d’anciens militaires ou d’anciens membres des forces de sécurité qui basculent dans le banditisme, vu la rapidité et le professionnalisme avec lequel ils font leurs opérations, » indique Joel Atayi Guedegbe.
Depuis près d’un mois, le gouvernement du Bénin a lancé des contrôles des armements et munitions auprès des forces de sécurité. Les résultats de cette opération ne sont pas encore connus.
Source: BBC Afrique