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Barrage de Fomi : Une bonne action entre le Mali et la Guinée

Le Mali et la Guinée se concertent depuis trois jours en faveur de la première session du comité interministériel pour la mise en œuvre du projet de barrage de FOMI en Guinée. La cérémonie d’ouverture de ces concertations a eu lieu le lundi 6 juillet 2015 à l’ex-CRESS de Badalabougou sous la présidence du Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Frankaly Keïta, en présence du représentant de son homologue Guinéen, El Hadji Bandia Doumbouya.

 Mamadou Frankaly Kéïta ministre energie Hydraulique

 

Cette seconde session qui devait se tenir en Guinée a été abritée par le Mali, à cause du virus Ebola que connait la Guinée. A l’ouverture de la cérémonie, le Ministre Frankaly Keïta dira que la construction du barrage de FOMI contribuera à réguler le régime du fleuve Niger, à accroitre la production Hydroélectrique, à sécuriser la production agricole et à assurer une interconnexion des réseaux électriques avec les pays voisins au bénéfice de l’intégration africaine pour un développement durable.

Pour le représentant du Ministre Guinéen de l’Energie et de l’Hydraulique, après le lancement du projet de conception du barrage de FOMI en 2008, c’est suite à la visite d’Etat en Guinée du président Ibrahim Boubacar Keïta, qu’il a été signé entre les deux pays la convention de création d’un comité interministériel de concertation pour la mise en œuvre du projet d’aménagement dudit  barrage sur le fleuve Niaudou, affluent du Niger.

Il dira que la présente session permettra de passer en revue le contexte et les enjeux du projet, suite au dernier développement du processus de mise en œuvre amorcé par la Banque Mondiale qui finance le projet, et l’Autorité du Bassin du Niger (ABN). Ce qui selon lui, permettra d’ouvrir les perspectives pour l’adoption d’un plan d’action opérationnel pour le Secrétariat Permanent du Comité Interministériel de Concertation ; la mise en place de ses membres statutaires et de garder le cap.

Il serait aussi l’occasion de passer en revue les cadres de mise en œuvre du projet de gestion du Bassin du fleuve Niger (PGBFN) financé par la Banque Mondiale à l’échelle du bassin et le Programme GIRE fiancé par le Royaume des Pays-Bas à l’échelle du haut bassin du Niger, a-t-il conclu.

Fousseyni SISSOKO

source :  L’Express de Bamako

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