Le Syndicat national des banques, établissements Financiers et Commerce du Mali (SYNABEF) a décidé de déposer, dans les prochains jours, un préavis de grève. Cette décision a été approuvée, à l’unanimité par ses militants, sans préciser la date du préavis de grève. C’était à la faveur d’une Assemblée générale d’Information ténue, ce jeudi 28 mars 2024, à la Bourse du Travail.
Cette rencontre du SYNABEF intervient trois semaines après l’animation d’un point de presse où le secrétaire général, Hamadoun BAH, avait annoncé une grève pour dénoncer les violations de la liberté syndicale dont ils sont victimes et le non-respect des engagements en faveur des membres du SYNABEF.
Il n’est pas nécessaire de signaler que le torchon brule entre le SYNABEF et le ministre en charge de l’Economie et des finances, Alousseini SANOU, depuis un certain temps.
À l’origine du différend, la violation des libertés syndicales au sein de la BDM-SA, BEREBEN, à UBIPHARM et à Sanké.
Réuni en Assemblée générale, ce 28 mars 2024, le SYNABEF, sous les auspices de son secrétaire général, Hamadoun BAH, a décidé d’aller en grève pour manifester son indignation par rapport aux violations de la liberté syndicale dont ses membres sont victimes ainsi que le non-respect des engagements du Gouvernement en faveur du SYNABEF.
Selon Hamadoun BAH, le ministre Alousseini SANOU est le principal problème du SYNABEF confronté à trois graves difficultés : les entraves graves à la liberté syndicale, avec la caution incontestable du Ministre des Finances à la BDM-SA, BEREBEN, et à UBIPHARM, ainsi que dans certaines stations d’hydrocarbures ; les injustices flagrantes, assorties de discriminations au PMU-Mali, avec son corollaire de licenciement abusif et de traitement partial des travailleurs ; et le non-respect des engagements et la violation des accords dans certaines entreprises.
Par SABA BALLO