Au vu de la piètre prestation que la Banque Atlantique offre ces temps-ci à sa clientèle, l’on se demande si elle n’est pas au bord de la banqueroute, car ce qui se passe chez elle ne devra faire la fierté d’aucune institution bancaire.

La Banque Atlantique au Mali se porte mal, voire très mal à cause de certaines pratiques peu orthodoxes qui y ont cours, donnant ainsi du fil à retordre à ces innocents clients. Il y a quelques mois, nous écrivions entre nos lignes qu’elle traversait des difficultés. Cela se constatait à travers ses guichets automatiques qui étaient constamment hors réseau. En son temps, nous disions que cette banque n’est pas nombreuse chez nous et que si jamais ses guichets tombaient régulièrement en panne, elle risquait de faire beaucoup de mécontents et perdre assez  de clients.

Aujourd’hui, les responsables peinent à trouver une réponse à cette épineuse question des guichets. Pis, la situation s’est dégradée, car à présent ce n’est point une absence de réseau dans les différents guichets, mais d’argent aux guichets.

Ce n’est pas ce client répondant au nom de  F. D., qui dira le contraire. En effet, le jeudi 10 septembre 2015, elle était furieuse devant l’agence de Djélibougou. « Je suis là depuis 16 h et ils m’ont dit qu’il n’y a pas d’argent au guichet. Je suis allée voir du coté du guichet qui se trouve vers l’Ibiza et là bas il n’y avait pas de réseau. J’étais obligée de retourner ici et à présent ils n’ont pas mis de l’argent. Sincèrement j’en ai ras bol, s’ils sont en faillite, qu’ils nous le disent ».

Cette mésaventure est aujourd’hui monnaie courante à la Banque Atlantique. Il y a quelques jours, un homme racontait également son calvaire. Ce dernier a eu du mal  avec une carte Gim Uémoa de la Banque Atlantique. En effet, ayant fait le tour de Bamako à la recherche d’un guichet fonctionnel de la Banque, il finit par se rendre dans un guichet de la Bicim, une autre banque de la place disposant la Gim où il y avait le réseau. Là aussi, le guichet a mentionné que la transaction a réussi mais malheureusement aucun sou n’est venu mais il a été facturé. Il a été obligé de faire une demande pour qu’on lui restitue ses sous. « Cette restitution m’a pris une éternité », s’insurge le client.

Cette situation interpelle les autorités de la Banque à plusieurs titres. Elle doit redoubler d’efforts pour soulager la clientèle qui ne dort que d’un œil et dont le grand souci n’est plus de chercher de l’argent, mais le retrait de leur argent à  la Banque Atlantique.

Nous y reviendrons !

1. D.

Source: Sirène