Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, en visite au Mali, a réaffirmé mardi soir à Bamako, au cours d’une conférence de presse, son engagement pour le développement du pays tout en insistant sur la sécurité comme condition du développement.

M. Ban ainsi que Jim Yong Kim, président de la Banque mondiale, Mme Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la Commission de l’Union africaine et M. Andris Piebalgs, commissaire au développement de l’ Union européenne se trouvent à Bamako pour participer à la première réunion ministérielle des Affaires étrangères de l’ONU pour les pays du Sahel et du Maghreb.

La rencontre a pour but d’établir une plateforme de coordination relative à la mise en oeuvre de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel.

M. Ban, qui s’est rendu à Tombouctou, une ville du nord du Mali, en compagnie de sa délégation, se dit “satisfait” de sa visite dans cette cité des 333 Saints, eu égard à la “conviction des musulmans et chrétiens de cette ville à vivre ensemble dans la paix et la quiétude”, tout comme les “efforts des notables et autorités religieuses en faveur du dialogue et de la réconciliation”.

Il est “particulièrement nécessaire de renforcer la sécurité à Tombouctou, compte tenu des récents évènements”, a-t-il indiqué, tout en déplorant “la dégradation de la situation humanitaire à Tombouctou, et surtout l’insécurité alimentaire qui y sévit”.

Il a promis que les Nations Unies vont continuer à aider les habitants de Tombouctou et encourager le retour des réfugiés et des personnes déplacées, affirmant que ceux-ci seront soutenus pour la restauration de leur patrimoine culturel, saccagé par les groupes islamistes et terroristes.